La fabrication du rhum commence avec le sucre de canne; jusqu’à ce jour, celle-ci est moissonnée à la main, à l’aide de machettes, dans plusieurs parties du monde. Rapidement, on achemine la canne coupée vers une usine où elle est broyée à la machine pour extraire le jus de la partie fibreuse de la plante. Le jus de la canne à sucre peut ensuite prendre trois différents chemins. Le premier est celui de la fermentation et la distillation; la Martinique et la Guadeloupe procèdent ainsi. Clairement, cette façon de faire aussi directe, produira plus de rhum et celui-ci gardera les caractéristiques végétales de la canne à sucre. Le second chemin que le jus de canne à sucre peut prendre est celui de la cuisson et la concentration pour donner un sirop. Ce sirop est lui-même un produit alimentaire utilisé en cuisine pour sucrer, mais il peut aussi être fermenté et distillé. Quelques distilleries travaillent le sirop de canne afin d’obtenir un rhum au goût spécifique. Cette pratique permettra aussi de distiller toute l’année et non pas seulement à la moisson. La dernière option est celle qui amènera le jus de sucre de canne à être transformé en sucre cristallisé ou en mélasse. La mélasse obtenue de cette façon, est souvent revendue aux distilleries pour elle aussi être fermentée et distillée; la majorité des rhums est fabriquée de cette façon. Dans tous les cas, la fermentation varie de distillerie en distillerie. Pour certaines, elle constitue un procédé naturel où l’on compte sur des levures inhérentes à l’environnement pour faire fermenter le sucre contenu dans le jus, gardé dans des cuves à ciel ouvert. Ce procédé donne lieu à de grandes variations de goût et de taux d’alcool. Pour d’autres, la fermentation est une affaire sérieuse, contrôlée en laboratoire de façon efficace et prévisible, dans le but d’obtenir un produit commercialisable. L’étape suivante, la distillation, consiste à chauffer le produit fermenté dans un vaisseau scellé, jusqu’à environ 175°F, pour faire évaporer l’alcool du liquide. L’alcool se condense ainsi, et est collecté pour donner un alcool pur. En apparence simple, la distillation est une opération très complexe pendant laquelle chaque détail aussi banal puisse-t-il sembler, peut potentiellement affecter le produit final. La distillation est une science et son succès dépend largement de l’expertise du distilleur. Ensuite, la distillerie décide du produit qu’elle confectionne à partir de cet alcool; elle peut fabriquer un rhum entre 38 et 95% de volume, peut l’aromatiser ou non, le faire vieillir ou non, avant de l’embouteiller. Alors qu’il n’y a que peu d’étapes à la fabrication du rhum, les variantes possibles, en commençant par le type de canne à sucre et les méthodes d’après-distillation, sont innombrables. Ces variantes font d’ailleurs du rhum, l’alcool distillé le plus diversifié qui soit.
- 1 t. fraises équeutées tranchées
- ½ banane mûre
- 2 kiwis pelés
- 2 t. jus d’orange
- 2 c. à table miel
- 2oz rhum (clair ou ambré, au goût)
- 1oz Triple Sec
- Glaçons
Verser dans deux grands verres à moitié remplis de glaçons.
IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)