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La nuit a des langueurs estivales, des paresses saisonnières. Tout près il y a l'océan immense mais si calme dans sa démesure. Il laisse à portée de nez , des senteurs à marée ,reliefs puissants d'un corps à corps chaque jour renouvelé.
Un mois se ferme, un autre arrive, toujours semble t'il la même histoire qui ...mais je m'abuse, prendrait une vitesse folle pour relier les deux bouts d'un éphémère calendrier à peine fini et déjà recommencé...
C'est la racine d'un cheveu grisonnant qui ferait causer ainsi parait-il...
La jeunesse dans sa belle insolence-elle- arrive encore à s'ennuyer, à trouver le temps long comme la vie- Alors qu'à peine sorti des strates de l'enfance, on rejoint déjà-sans grand effort- les panneaux de sortie. On ne peut pas se tromper, il y a juste à suivre la flêche.
Le chemin côtier s'insinue dans les veines de la terre reposée, il fait alliance entre l'élément liquide et solide. la troisième jambe à tout faire serait le feu qui ferait de la lèche entre les deux autres, mais en est-on vraiment sur? C'est du symbole celtique par excellence qui serait allé se faire voir chez les grecs -triskell pour les intimes...
" Nuit paisible", mais ouvrons les guillemets, voilà en conclusion, ce que j'écrirais dans le grand cahier à spirale quand j'aurais fini ma moitié d'orange qui veille et surveille suivant de quelle émotion on se place. il me reste juste à rejoindre le jour à bord du chasse- marée.
Demain je reviendrais sans doutes ou une autre fois si la place est déjà prise- attiré par les étoiles qui baillent et brillent aux corneilles.
En attendant je scrute le ciel qui enfile tranquillement son aube.
Au fait! Douces vacances à tous les prétendants au départ et pour les autres, comme la mer, -courage-
photos envoyées par marius- "danza del fuego" -manuel de falla- quand au triskell...il était là avant!