Sally, une actrice irlandaise, rentre chez elle à Dublin après une tournée triomphaledans les capitales européennes. Elle est vannée. Ses producteurs l’attendent à New yorkpour surfer sur le succès et dans l’espoir d’obtenir Emmys et Oscars maistout ce qu’elle désire, c’est de se reposer dans sa maison, près de Charlie, son mari, et de manger des chocolats en regardant le début de la guerre d’Irak à la télé.
Charlie choisit ce soir-là pour lui annoncer qu’il la quitte pour une autre. Elle le met aussitôt dehors et, pour ne pas sombrer, elle décide de se mettre sérieusement à la recherche de son pèredont elle ne connaît pas l’identité. Sa famille, sa mère surtout, ont maintenu fermement le secret à ce sujet. Mais sa mère s’est suicidée et sa famille se réduit désormais à son grand-père, un évêque anglican quirefuse ausside répondre à ses questions.
Arrivera-t-elle à le faire parler ?Connaîtra-t-elle enfin la vérité sur son histoire et sa véritable identité ?
J’avoue que depuis le début je me suis doutée de la fin de l’histoire, ce qui m’a déçue.J’ai trouvé la dernière partie du récit bien clichée et parachutée alors que j’ai bien aimé la première moitié car le style de l’auteur est limpide, simple, efficace, sans fioritures. C’est dommage ! Je ne peux pas le conseiller à ma meilleure amie et je ne le relirai pas volontiers non plus.
Je n’ai pas lu les autres livres de cette romancière, il paraît qu’elle a du succès.
Un exemple de son écriture :
« J’ai un grand-père.
Il n’a pas de temps à me consacrer. Pour être honnête, il se rappelle Noël et les anniversaires ; un chèque plié avec soin arrive par la poste. Pas de mot sur une carte. Aucun signe d’affection.
J’ai appris très tôt à ne pas poser de questions.
Ma mère faisait office de père et de mère et on pouvait aussi dire de grand-mère et de grand-père, de frère et de sœur… Quand, bien sûr, elle n’avait pas trop de soucis pour arriver à joindre les deux bouts. »
Sur ce même thème de la recherche d’identité, j’ai lu en février, Les monstres de Templeton de Lauren Groff , un vrai chef d’œuvre celui-là, drôle, baroque, foisonnant, riche à souhait. A côté celui-ci n’est qu’une bluette !
De grâce et de vérité de Jennifer Johnston (Belfond, 2007, 218 pages, traduit de l’anglais, Irlande, par Anne Damour) Titre original :Grace and truth
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posté le 30 juin à 19:32
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