Alors que la rentrée s’annonce plus sociale que littéraire, les manuscrits s’accumulent déjà sur les bureaux des libraires et journalistes. La crise frappe pourtant le monde de l’édition : à vue de nez, le nombre de titres annoncés paraît sensiblement moins important que l’an dernier. Mais c’est surtout la retenue des sorties qui est frappante. Les éditeurs ont semble-t-il compris les leçons de 2008 : pas de titres “poids lourds”, accompagnés d’avances mirifiques à leurs auteurs. Les tirages gargantuesque de Christine Angot ou de la correspondance Houellebecq/BHL, dont la plupart des exemplaires ont fini au pilon, sont désormais de mauvais souvenirs. Par contre, les écrivains confirmés mais moins médiatiques, ainsi que de nombreux premiers romans, répondent présents. Une chose est sûre : si le marketing est perdant, il est probable que la littérature ressorte grandie de cette rentrée française 2009.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 07 juillet à 09:29
Quant à moi, un copain libraire m'a parlé du prochain Iegor Gran à paraître chez POL. Ce serait un thriller, jonglant avec les codes du thriller et ayant l'efficacité d'un thriller tout en déployant un style et une ambition littéraires qui manquent tellement à ce genre. Mon libraire était emballé. Je le cite : "Du grand art, drôle, imaginatif, poétique et une construction romanesque impeccable". Vivement septembre !