C’était jusqu’au 23 Septembre dans ce nouvel espace place de la Madeleine. Les salles d’exposition sont au sous-sol; au niveau de la rue, c’est la boutique, tout aussi grande.
C’est une exposition intelligemment didactique, surtout sur la technique de Lichtenstein, mais aussi sur son approche. Le tableau n’est pas une fenêtre ouverte sur le monde, c’est une composition. Les trames et les hachures s’opposent à l’illusion du modelé de la peinture, ils sont là pour que la bidimensionnalité, la réalité physique de la toile soient bien visibles. Il n’y a pas d’histoire, de narration, la bande dessinée devient incompréhensible, ses bulles sont tronquées.
Rien de bien novateur, pas de pièces éblouissantes, si ce n’est Endless Drip, une colonne d’aluminium noire et jaune haute de 3 mètres 60 qui évoque Brancusi. Mais une exposition pas enthousiasmante, mais honnête et instructive. Avec Soutine, qui démarre le 10 Octobre, on aura affaire à plus forte partie : à suivre.