Les spartiates - Guy Laroche avenue Montaigne -

Publié le 28 juin 2009 par Paniervolant





Il faut bien l'avouer :
En voilà bien une vie de rêve !!

Et je continuais m'asperger de ce délicieux parfum Fidji qui trônait en permanence sur le présentoir de la boutique.


Oui, je sais, je donnais l'apparence d'une personne peu professionnelle mais détrompez-vous :

"J'étais devenue l'accessoiriste attitrée de la maison en ce qui concernait les collections de prêt-à-porter."

C'était génial de superviser la répétition des défilés de prêt-à-porter, assise à côté du directeur artistique, M. Douvier, devant le podium envahi par les mannequins qui présentaient chaque modèle de la collection à venir.

C'est là que ma mission commençait.............
Je notais sur un grand cahier tout ce qui me semblait à revoir ou à rectifier.
 
C'était très souvent que M. Douvier me demandait conseil, j'en étais flattée, sans avoir la grosse tête, car on sait très bien que pour évoluer dans le domaine de la création il faut y apporter du sang neuf.
Très souvent je conseillais l'accessoirisation de tel ou tel modèle.

C'était une période où la diffusion de prêt-à-porter en était à ses débuts chez les grands couturiers, donc inutile de vous dire qu'il n'existait aucune structure de création pour les accessoires des défilés.



J'aimais particulièrement ce rôle qui m'était attribué à chaque veille de collection.
Après avoir supervisé chaque modèle, je prenais note de ce qu'il fallait trouver comme accessoire, pour valoriser tel ou tel modèle.
Cela allait du chapeau, aux gants, sac, bijoux, ceinture ou autre objet etc...

J'allais donc rendre visite à notre chef comptable, pas très aimable à l'idée de me remettre cette énorme liasse de billets de banque, comme si je lui arrachais le portefeuille  ................



Et me voilà partie pour arpenter les grands magasins et écumer le moindre rayonnage d'accessoires,mais j'inspectais également les petites boutiques anodines où parfois je dénichais des trésors...



C'était un shopping dont je me régalais et que j'appréciais, parce que je choisissais selon mon inspiration du moment et mes goûts.
Ce qui me rassurait c'est que pour chaque trouvaille ou objet déniché, je comblais le directeur artistique.

Dans ce domaine, j'étais devenue la spécialiste pour dénicher l'impossible.

C'est aussi l'histoire des spartiates d'or et d'argent que je trouvais hors saison.


Je sais, vous êtes impatients de savoir comment, mais attendez donc la suite de l'histoire va arriver bientôt ............