La communication durable possède maintenant sa référence : la Charte d'engagements pour une communication responsable, lancée par l'UDA (Union Des Annonceurs) en 2007, première initiative de ce type au monde, a reçu la reconnaissance de la Fédération mondiale des annonceurs, qui l'a diffusée auprès de ses adhérents, soit 55 pays et 45 multinationales.
Cette question des références est d'autant plus importante, du point de vue du conseil en développement durable, que celles-ci vont à leur tour servir de socle à l'établissement de normes internationales qui fourniront un cadre comparatif nécessaire à la mesure et à l'amélioration des performances.
En effet, les données chiffrées actuelles sont encore largement lacunaires ; or l'évaluation des atteintes portées à l'environnement dépend préalablement de la définition des indicateurs, de leur mode de calcul, des résultats obtenus à condition égale ou suite à des adaptations, etc.
De ce point de vue, le domaine de la communication est donc stratégique, puisqu'il se place au coeur de ce système d'information dont le fonctionnement même doit se faire plus écologique, sans pour autant sacrifier les objectifs d'équitabilité et d'efficacité. Les métiers de la communication apparaissent ainsi comme un laboratoire de notre futur durable et responsable, à la mutation duquel ils sont du reste les premiers à contribuer.