L’Anachroniqueuse commentait “La mort de Bambi ”
C’est marrant le hasard des citations : Mozart, Léo Ferré et Michael Jackson convoqués soudain dans les mêmes parages, ceux de la musique, de la célébrité et de la mort : tous bien timbrés, bien fracassés, délirants, sublimes emphatiques, excentriques, immortels (on verra ça). Noirs destins sous des flots de lumière. Trois « Performers » de la vraie fausse vie.
Des « singeurs ».
Intuition presque surnaturelle de la conciliation impossible, du comblement injouable, souffrance, virtuosité, solitude, totale dinguerie. La musique comme seul moment de grâce et de compréhension. Le talent, même très différent, même pas comparable, ça ne se paye pas autrement.
Tiens, un singe.
Comme Bubbles… Le chimpanzé de Michaël.
Des animaux meilleurs que les hommes, l’isolement face aux semblables, les gens, les autres, “mon prochain… mon oeil !” La rupture vécue avec une folle intensité, des amitiés sur la branche d’à côté, celles des presque semblables, des si proches, des taiseux par nature.
Mais alors quoi Mozart ?
Le singe Monsieur, toujours le singe…
« hé l’anachroniqueuse ! Faut pas pousser quand même !».
Si, si, du singe, du singe…
Les leçons répétées des petits magots savants. Joue ! Danse ! Le père toujours en embuscade de souvenirs d’une enfance tordue. Un art à coup de trique. Ça en fait des coïncidences.
L’Anachroniqueuse