Le président de la FOTA (l'association des équipes) et de la Scuderia Ferrari,
Luca di Montezemolo, a joué la carte de l'apaisement à la suite des nombreux rebondissements de l'opposition FIA / FOTA qui avait, on le pensait, pris fin mercredi. Alors que les deux parties
semblaient s'être quittées en bons termes, le président de la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile) Max Mosley, a fustigé l'attitude de la FOTA face aux médias qui lui a, selon lui,
manqué de respect, et tout particulièrement celle de Luca di Montezemolo qui l'avait comparé à un dictateur. Il a demandé des excuses publiques, mais di Montezemolo préfère parler de l'avenir de la
F1...
"Je suis très heureux de l'accord trouvé, mais il ne m'a pas surpris, car je comprends les spectateurs qui en ont assez de toutes ces polémiques, de ces
communiqués de presse et des règlements obscurs qui changent tous les six mois." commente Luca di Montezemolo.
"Nous avons besoin de stabilité, nous avons besoin de paix et de transparence. Nous aimons la F1 et nous voulons une F1 de l'extrême. Nous voulons une technologie
et une compétition extrême. Nous voulons les meilleurs pilotes, les meilleures équipes, les meilleures voitures, et c'est ce que nous allons mettre en place." poursuit le président de
Ferrari et de la FOTA.
"Tout d'abord, je pense que nous avons obtenu trois choses très importantes : de la stabilité, des coûts revus à la baisse et le plus important : que la F1
reste ce qu'elle est et qu'elle ne devienne pas une "sorte" de compétition automobile "floue". Ce dernier point était crucial pour nous." précise l'italien.
"Il nous faudra bien sûr tout améliorer et c'est pour cette raison que nous voulons être plus impliqués dans les décisions concernant ce sport, car nous voulons
plus de spectateurs sur les circuits, des tickets moins chers, car aujourd'hui ils sont trop chers, et aussi plus de spectacle." conclut-il.