Je discutais sur le web avant-hier soir avec une amie lorsqu’elle me dit :
“On annonce le décès de Michael Jackson”.
L’esprit mal tourné, j’ai tout de suite pensé à un canular. Mieux, à un de ces coups d’éclat médiatique dont Michael Jackson avait le secret au faîte de sa gloire. Après tout, créer un buzz peu de temps avec le début de sa série de concerts à Londres pouvait le remettre dans l’actu.
Je fouillais les infos sur la Toile, une heure après la première annonce elles étaient toutes au conditionnel. Idem, sur les chaînes d’info continue, sauf que la certitude s’imposait de plus en plus au fil des minutes.
Le king est mort. Je le sais maintenant. J’ai tout de suite eu envie d’écouter son œuvre. Mais ma compil a disparu depuis belle lurette. Un visiteur bien intentionné , de son point de vue, n’a pas résisté à la tentation de me le chaparder. Heureusement, il y a Youtube. Je ne résiste pas, je regarde les clips révolutionnaires de ce show man hors pair. On oublie les frasques, les scandales qui ont terni les dernières années de Michael Jackson. Là, sur la Toile, je suis confronté au génie d’un homme qui a enflammé sa génération, a fait chavirer des stades entiers, et soulever des foules hystériques. En regardant ces clips, je refais le constat de cette musique qu’il a inventé et qui se trouvait au carrefour de toutes les tendances musicales américaines et de la pop internationale.
Cet homme a bercé mon adolescence. Il m’a fait rêver. Son perfectionnisme m’a toujours épaté. Il m’a fait peur aussi. Son être intérieur semblait en proie de profondes contradictions qui sont apparus sur son physique. Et ses scandales.
Les évangiles rapportent cette idée :
Que sert-il à un homme de gagner le monde, s’il perd son âme ?J’espère que tu as gagné la tienne, Michael. Je continuerai à écouter ta musique et à regarder tes clips marqués par ton sens du détail.
Paix à ton âme. Source Photo Roadside Pictures