Hier, pour la première fois, je mettais les pieds aux Solidays. Pas que je m'en foutais, juste que cela ne m'intéressait pas des masses d'aller dans ce genre de lieu où la foule post pubère vous enroule de ses langueurs. Le bruit excessif étant aussi un critère discriminant.
Donc, me voilà dans ce manifestival qui dés l'affiche montre les couleurs : Zone érogène de solidarité. J'aime bien l'esprit. Je l'apprécie d'autant plus qu'à peine arrivé, je suis conduit backstage. Backstage, il se passe quoi ? Bah, y'a moins de monde. Ensuite, y'a des endroits pour s'asseoir dans des lieux aux calmes en fonction des pass soit avec les journalistes, soit avec les VIP sachant que ceux qui ont accès aux seconds peuvent entrer dans les premiers.
Le coin VIP s'appelle le club Solidays. Là, on est entre soi, avec des gens aimables et plutôt parent que post pubères. C'est là que j'apprends comment fonctionne ce manifestival : 800 volontaires, 15 jours de montage avant, une semaine de démontages, de la pluie depuis onze ans, 160 000 manifestivaliers, etc... bref l'un des plus importants lieu de musique en France. Et puis aussi des tonnes et des tonnes de messages de préventions et d'information sur le Sida. Mais c'est vrai que les jeunes viennent aux Solidays essentiellement pour la musique. J'ai poussé ma balade avant de partir jusqu'à la scène "Paris". La plus grande, avec mon pass de VIP et un peu de malinerie (...), je me suis retrouvé sur la scène pendant que Sinsemilia donnait son concert. Drôle. La foule, des photographes (dont le blogueur Richard Ying), l'estrade, le groupe et derrière le batteur, moi.Si je reviendrais ? Dans ces conditions, oui, avec plaisir.
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