Les nécros pleuvent, les clips de « Bad » ou « Billie Jean » tournent en boucle sur les télés du monde entier, les médias consultent leurs consultants qui consultent leurs fiches. Tout a pratiquement déjà été dit, écrit et montré sur Mickaël Jackson.
Des dizaines de bouquins s’écrivent depuis hier matin. Ils viendront d’ici peu rejoindre les centaines déjà édités. Quand on évoque Jackson les mots convoquent immédiatement les chiffres. Chiffre de ventes de disques et vidéos, fortune amassée puis évaporée. Après sa mort, la planète entière mesure ce que l’on savait déjà. Avec Presley et les Beatles, Mickaël Jackson figurait définitivement dans le cercle très fermé des rois de la pop. A la différence des autres, Jackson avait une particularité essentielle qui pourtant faisait sourire plus d’un, il était Noir. Le premier Noir à s’être imposé sur la sono mondiale. Producteur heureux de Mickaël Jackson, Quincy Jones écrivait dans son autobiographie parue il y a maintenant huit ans de cela. « Mickaël était le plus grand artiste du monde. On a écrit une page d’histoire, tous les deux. C’était la première fois qu’un jeune Noir gagnait les cœurs du monde entier, de huit à quatre-vingts ans. Ça faisait tomber bon nombre d’énormes barrières ». On connaît la suite …
Michael Jackson - Bad
envoyé par antonio_montana_ - Regardez plus de clips, en HD !
Lyon, le 27 juin 2009.