Pour ceux qui suivaient assidument le parcours et les rencontres d'Alex et Matt, vous serez heureux de découvrir ce dernier cas et de savoir qu'ils repartent en Asie pour 2 mois !
La problématique
L'Argentine a connu un important exode rural combiné à une vague d'immigration entre 1947 et 1960 : plus de 2 millions de personnes ont alors rejoint la région de Buenos Aires ! La ville s'est étendue de façon incontrôlée. C'est donc dans des conditions précaires, et privés d'infrastructures de base que vivent les gens des quartiers les plus excentrés et les plus pauvres. Parmi ce manque d'infrastructures, l'absence de réseau de distribution de gaz contraint les habitants à acheter des bouteilles de gaz, solution non seulement dangereuse, mais surtout beaucoup plus onéreuse ! Rapporté au mètre cube, acheter des bouteilles est 7 fois plus cher que d'être racordé au réseau !
Le problème est que les compagnies de gaz n’ont pas l’obligation de développer le réseau jusqu’aux maisons. Du coup, ce sont les quartiers qui doivent s'organiser pour financer la construction des infrastructures nécessaires.
Fondation Pro Vivienda : un intermédiaire essentiel
Gaz Natural : un acteur qui a su s'investir
Ce qui a été novateur dans la démarche de Gaz Natural, c’est d’intégrer ce projet, dès le commencement il y a 7 ans, au centre des préoccupations du groupe et non dans la branche des projets de RSE. Gas Natural a du faire de gros efforts pour adapter ses process à ce nouveau segment de clientèle : souplesse de facturation, assistance personnalisée...
Résultat et perspectives
Chaque famille a vu le prix de sa maison s’apprécier de 10 % et l’habitude de faire des économies a fait augmenter le pouvoir d’achat de 7 %. En terme d’hygiène, les risques de maladies respiratoires se sont réduits de 30 % ! Mais peut être le plus important revient au capital social créé et la confiance retrouvée au sein de la communauté.
L’objectif est maintenant d’atteindre 10 000 à 15 000 familles supplémentaires d’ici 2015 . Preuve de l’implication toujours croissante de Gaz Natural, c’est l’entreprise, et non plus la fondation, qui va demander un prêt a la Banque mondiale, à hauteur de 50 % du montant total du prochain projet.
- Pour en savoir plus : cliquez ici !