Ne te répètes pas

Par Guimond

Toujours nouveau le ciel

Éclaboussé d’encre

Jamais une seconde

Ne sera la même

Dans un décompte

Qui finit par commencer

À se trouver une voie

Encore moins la troisième

À gauche tourne

Vers ce repli cru

Dans ton sourire

Si lumineux qu’il chante

Ris mais ris de moi


Quand les nouvelles

Égratignent la peau

Que l’on nous injecte

D’une peur patentée

De toute part que

Le monde se désagrège

Quand l’illusion suinte

La terre éclate

Ses molécules pètent

Les ponts brûlent

Des victimes hurlent

Tant mieux pour le chaos

Le désordre nous sied

À ravir les dormeurs

Et réveiller les morts

Qui marchent parmi nous

Dans leurs peaux synthétiques.