Le 09 février 2004 naissait un logiciel dont la réputation allait se répandre sur la planète comme un traînée de poudre : Firefox (version 0.8). En réalité, son vénérable ancêtre, presque semblable en tous points, Firebird avait vu le jour en mai 2003.
Le 10 février 2004, César Borgia alias l'hérétique, qui n'avait pas encore ouvert de blogue mais oeuvrait déjà sur la Toile, notamment sur quelques newsgroups, balançait à la poubelle sa pourriture de m....censuré de ***##$! d' Internet Explorer qui venait de faire planter une énième fois son système d'exploitation, puisque Microsoft avait eu la riche mais fort malheureuse idée d'intégrer Internet Explorer à ses Operating System, et ce de longue date (option qui n'a toujours pas été remise en question jusqu'à nos jours au demeurant).
Une ère nouvelle s'ouvrait alors pour César Borgia. Il allait désormais pouvoir naviguer sur la Toile et planter son navigateur sans devoir reformater son disque dur peu de temps après. Il allait pouvoir explorer les profondeurs infinies de l'espace électronique sans ramasser tout ce qu'elles comptaient comme s.....rie de p....n de m.... de censuré de ***##$! de virus.
Firefox allait s'améliorer toujours plus, rendant peu à peu caduc l'archaïque Internet Explorer. Il devenait également enfin possible de démarrer un navigateur sans devoir racheter trois barrettes de mémoire vive ou mobiliser 70% des ressources système de sa babasse.
Tristan Nitot, fidèle entre les fidèles du culte du renard argenté, a récemment prononcé un longue homélie devant un parterre de fidèles ébahis, annonçant la venue prochaine du Messie. (prononcez avec moi la formule rituelle : Mozannah au plus haut des cieux, Mozilla est mon Totem)
« Alors, au final, la bête fut vaincue et les infidèles se réjouirent. Mais tout n’était pas perdu, car des cendres s’éleva un majestueux oiseau. L’oiseau scruta les infidèles et lança sur eux le feu et le tonnerre. Dès lors que la bête fut réincarnée et sa puissance renouvelée, les disciples de Mammon se tapirent dans l’horreur. (d’après Le Livre de Mozilla 7:15) »
« Mammon s'était endormi. Et la bête réincarnée se répandit sur la terre et son nombre se fit légion. Et ils parlèrent au Temps et ils firent l'offrande de leur moisson au feu, avec la ruse des renards. Et ils bâtirent un nouveau monde à leur image comme le promettaient les paroles sacrées, et ils parlèrent de la bête avec leurs enfants. Lorsque Mammon se réveilla, voilà ! ce n'était plus rien qu'un disciple. (d’après Le Livre de Mozilla 11:9) »