Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifiait l'expression « rendre justice » ? M'en vais vous l'expliquer. A l'origine, on buvait beaucoup. Peut-être trop, mais tant que le foie
n'était pas le premier à lâcher, ça ne gênait personne. A cette époque, on s'en remettait souvent à la justice divine pour punir les indélicats. Ainsi, tout excès de table menant à une évacuation
précipitée par un orifice inadéquat, on fit rapidement le lien avec le seigneur-dieu-tout-puissant. Les femmes en profitèrent pour se montrer désagréables avec les maris alcooliques, et tout se
poursuivit pour le mieux dans le meilleur des mondes. Régurgiter un aliment dont la digestion avait pourtant commencé n'était que la juste punition d'un comportement anormal du propriétaire
du-dit système digestif, et Dieu faisait rendre les gens pour imposer sa péremptoire justice. D'où le terme bienheureux de « rendre justice », quoi que je n'en sois pas plus sûr que
n'importe quel journaliste annonçant une greffe de moelle épinière ou quelque chose comme ça.
Désolé de vous avoir fait perdre votre temps, mais vous l'aviez bien cherché. Tout du moins n'aviez-vous pas trop tenté de l'éviter, alors bon.