Mort de Michael Jackson

Et à la fin Bambi, il meurt.
Je vais pas me faire que des copains avec ce post, mais la disparition soudaine de Michael Jackson me laisse plutôt indifférent. Je ne vous le retire pas, Michael est une figure emblématique des années 80. Enfin surtout. Un peu une figure des années 70, un peu une figure des années 90, et à la fin, plus une figure du tout. Je mets pas de photo, vous les connaissez.

Alors oui, ne piétinons pas non plus l’héritage (musical, pas financier) laissé par le “roi de la pop” puisque le peuple -ou les médias- aime(nt) à désigner des rois de manière définitive, Elvis est ainsi à jamais le roi du rock et Pelé le roi du football. Sauf que Pelé n’est pas encore mort. Cela ne laisse plus beaucoup de place pour être roi. Que devient Zidane ? Roi de la roulette ? roi du râteau ? Roi du coup de boule ? Et les Rolling Stones ? Rois du rock de vieux ?

Rassurons-nous, il y a encore plein de places de roi à prendre :
Roi des cons. Roi des français, ah non c’est pris pardon. Roi de l’électro (allez, disons le groupe Phoenix, qui est en plus originaire de Versailles -ça aide-) pourrait prétendre à ce titre. Roi du rap (je suggère Eminem ?). Roi de la chanson française (c’est moyen comme titre mais on pourrait mettre Delerm et puis après on le décapitera). Roi de la R’n'B (Justin Timberlake ? C’est du R’n'B ?). Bon enfin, vous voyez ce que je veux dire.
Et si on n’a plus de place pour les rois, on en fait des Papes : Pape de la connerie, Pape du Rap, Pape de la Pop (puisque King of Pop) est déjà pris, et puis après, on a Papy. Avec les Papys du Rock : les Rolling Stones. King of Rock étant donc déjà pris par Elvis Presley. Vous suivez ?

J’en étais à l’héritage musical et artistique du King de la Pop : des records de ventes d’albums (qu’il est loin ce temps là), des tubes ayant fait dansé au moins quatre générations, des pas de danse hallucinants, un vidéo clips ayant révolutionné le vidéo clip, et une carrière qui aura ouvert la voie et donné de l’exposition à de nombreux artistes afro-américains.

Pour le reste et depuis on va dire 1990, Michael Jackson était plutôt quelqu’un qui me faisait de la peine. Fondamentalement, je pense que c’était un mec plutôt malheureux. Mal entouré dès le départ. Père tyrannique et esclavagiste bref, je te refais pas l’histoire de Causette. Qui a super mal géré sa carrière, sa fortune (?), sa vie privée, même si son statut de roi planétaire de la pop ne lui laissait pas trop le choix d’avoir une vie privée un peu merdique, genre tu peux pas aller au Shoppi tranquille sans porter un masque et des gants. Et qui en plus, s’est embourbé dans des affaires peu orthodoxes dont on ne connaîtra jamais le fin mot -qu’importe, le mal est fait- , au point de n’alimenter que les tabloïds au lieu d’alimenter les rayons de disques.

Toutes ces histoires de Bambi, Peter Pan me sont vite montées au nez. Et pourquoi pas le Roi Lion et la Petite Sirène pendant qu’on y était. Le délire de Neverland, l’achat puis la revente des droites de Beatles, le mariage avec Lisa Marie Presley -King of Pop fucks daughter of King of Rock and get what ? Kings of pop Rock ? – bref, à chaque carrefour, Michael s’est à mon sens planté de chemin lorsqu’il ne faisait pas de la musique, au sens création j’entends.
Au moins, quitte tirer sa révérence, Bambi ne se l’est pas jouée comme Walt Disney -son père spirituel- qui selon la croyance populaire, est congelé quelque part dans un frigo LG en attendant que la science arrive à ressusciter les morts.

Finalement, je pense que Michael il avait tellement une vie de merde qu’il ne reviendrait pour rien au monde.

Mais bon, c’est mon avis.