C'était la deuxième fois hier soir que j'assistais à un concert salle Pleyel, depuis qu'elle a été rénovée. Ma place est normalement au 3ème rang de l'orchestre, mais j'ai l'impression d'être le nez sur l'estrade, sans voir l'orchestre dans son ensemble !
La salle Pleyel offre maintenant des places derrière la scène. Je me suis installée à cet endroit, de côté, dans le prolongement des cuivres et juste au-dessus des percussions. La sensation est très curieuse, on a l'impression d'être au milieu de l'orchestre !
Le concert dirigé par Christoph von Dohnanyi débutait par Offertorium de Sofia Gubaidana, avec comme violon solo Arabella Steinbacher. Cette musique, construite autour d'un thème et des sonorités des différents instruments est très riche. Être placée ainsi, tout près des artistes, permet de distinguer très nettement le timbre de chaque instrument. Sensation étonnante !
Un seul regret, je n'ai vu la soliste que de dos. En revanche, j'ai pu admirer le jeu des percussionnistes, un régal !
Le concert s'est poursuivi, dans sa deuxième partie, par la Symphonie n° 5 de Tchaikovski. Placée ainsi, j'avais l'impression d'être enveloppée par la musique, saisissant le jeu entre les différents instruments qui se répondaient. J'avais presque le sentiment de pénétrer dans l'intimité de l'orchestre, voyant de face le chef d'orchestre et ses petits gestes à l'intention des artistes, surprenant ces derniers dans la façon qu'ils ont de prendre soin de leur instrument.
Une expérience riche, que j'ai beaucoup appréciée, malgré la fatigue accumulée de ces derniers jours !
Un petit aperçu de la salle Pleyel (photos prises avec mon téléphone, le Tréo 680 !) :