J’ai attendu un mois pour donner par écrit les précisions que beaucoup m’ont demandées concernant le « non » que j’ai exprimé le 7 février sur ce sujet.
Indépendamment du fait que j’ai été pas mal occupé ces derniers temps, j’attendais un peu, … j’espérais même … pouvoir, à l’occasion de cette explication, glisser une note d’optimisme et dire : « … ça a servi à quelque chose : notre présidence varoise … devient réellement collégiale, notre Mouvement se renforce dans notre département et devient motivant pour les militants. Les électeurs vont nous écouter, nous sommes crédibles … ».
Malheureusement, mon rêve est resté rêve et si je ne peux pas vous dire aujourd’hui que mon « non » ultra-minoritaire a servi à quelque chose, il me semble que je peux le justifier plus facilement que les « oui » ultra-majoritaires.
Car ce que je craignais arrive à la vitesse grand « V ».
C’est un affligeant saccage qui annihile l’énorme travail fourni par les adhérents soucieux de valoriser notre image pour nous rendre attractif auprès du plus grand nombre d’électeurs potentiels.
Le quotidien le plus influent et les publications de moindre importance du département qui se contentaient jusqu’à présent de narrer nos aventures internes, pas démocratiques du tout, relayent aujourd’hui les commentaires de partenaires politiques UMP ou PS qui traitent ou ont eu à traiter avec notre Président départemental du Mouvement Démocrate dans le cadre de sa fonction communale.
Ils disent nous comprendre en connaissance de cause !
Ils nous plaignent, nous les pauvres adhérents-militants du MoDem varois d’avoir à subir ce que, explication de texte à l’appui, les journalistes attestent relever davantage de la dictature que de la démocratie.
Il est vrai que parallèlement à tout ceci, l’exigence d’une collègue C.N., qui somme la presse locale de publier la totalité de sa prose en donnant injonction à la rédaction du journal de ne rien élaguer … ni apporter le moindre commentaire au chef d’œuvre qu’elle leur propose, n’a pas convaincu les journalistes sur l’avancée démocratique que notre Mouvement était en mesure de leur apporter dans l’exercice de leur profession.
Il me semble que le rôle d’un Comité de Contrôle et de Conciliation était de tout faire pour éviter qu’une telle dégradation ne s’installe.
La tâche est délicate et exige des intervenants une grande crédibilité.
Elle n’a pas été remplie par le Comité « provisoire ».
Il me semblait donc souhaitable qu’une modification soit apportée dans la composition du nouveau Comité pour permettre à notre région de trouver dans sa proximité un représentant efficace.
Je n’en ai pas vu, j’ai voté « non ».
Les faits ont malheureusement prouvé que mes craintes étaient fondées.
Il n’y a toujours pas eu d’intervention du CCC dans notre région et l’on sait où conduit la politique de l’autruche.
J’espère que les conseillers qui ont choisi une autre option de vote me comprendront.
Bien amicalement et dans le Mouvement,
Jean-Louis Savarin
Conseiller National