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“C’est quand qu’on va où ?”

Publié le 26 juin 2009 par Jlhuss

Makhno répondait à Arion sur la note “Tout voile dehors “

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Mais nan ! Arion ! Mais nan !

Sarko, n’est ni un raciste, ni un facho, comme certains l’affirment parfois bien légèrement, c’est juste un “gros malin” qui sait habilement “brouiller les cartes”.

Ainsi, traiter sur le même plan dans un discours solennel devant le Congrès, la pitoyable histoire de la burqa et la dangereuse (pour lui), “question des retraites” (comme ils disent), ça n’est rien d’autre que de l’habileté à la mode des joueurs de bonneteau.

Résultat (prévu et espéré), tout le joli monde médiatique s’empare “du sujet” (devinez lequel), “s’emplume” joyeusement à propos du nouveau “débat sociétal” et le tour est joué (ou presque).

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Au passage, mon voisin, brave homme pas du tout raciste mais à qui il est parfois arrivé (il me l’a avoué après moult tortures) de voter pour le “sinistre”, n’a retenu du “truc” que ce qui allait dans le sens du poil de sa “fixette” à lui, à savoir : “en France y’a trop d’étranger(e)s, y compris celles qui portent le “machin et tous nos problèmes viennent de là”, point barre : vive Sarko !”

Pas plus que je ne vous crois “enfant de Pétain”, vous ne pouvez m’imaginez un instant (enfin je l’espère), partisan de la burqa, des mariages forcés, de l’excision et autres joyeusetés exotiques.

Comme vous, je les combattrai, mais je ne pense pas (je suis même certain du contraire), que le fait de s’en prendre aux victimes de ces pratiques puisse en quoi que ce soit faire avancer le “schmilblick”, seule l’éducation peut un jour espérer en venir à bout, un jour.

Quand on aura infligé une amende à toutes les porteuses de burqa (à supposer que ce soit possible), on aura plus fait pour solidariser les victimes avec leurs bourreaux que n’importe quel prêche de n’importe quel imam radical de banlieue.

N’attendant. Si on causait un peu de ce qui nous concerne presque tous (je ne parle pas de ceux qui touchent des “retraites chapeaux”).

Blancs, noirs, jaunes ou gris, au nom du progrès, ils veulent tous nous faire bosser jusqu’à ce qu’on en crève pendant que les jeunes croupissent au “chômedu” ou dans des stages “bidon”.

“C’est quand qu’on va où ?”

Cordialement

Makhno


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