Des églises incendiées comme en Bretagne, des cimetières vandalisés et des tabernacles profanés par dizaines : la France semble être devenue l'un des terrains de jeu privilégiés du Malin. Le satanisme séduit notamment de plus en plus de jeunes, en quête de spiritualité et de sens à leur vie. L'Eglise prend le phénomène au sérieux.
«Satan». Le mot, tapé dans un moteur de recherche sur Internet, est le plus sûr des passeports pour le « cyber-enfer ». Dans la longue litanie des pages consacrées au Prince des ténèbres, un site : celui de la Fédération sataniste française. Il accueille le visiteur dans un univers obscur où des pentagrammes inversés (voir "La symbolique sataniste") servent de liens vers les différents chapitres.
L'un d'eux propose une lettre type et toutes les informations nécessaires à un « débaptême ». Sur un autre, cette définition du christianisme : « Il y a près de deux mille ans, naissait en Galilée un fondateur de secte, qui finira crucifié environ trente ans plus tard [...]. La secte qu'il avait fondée deviendra ensuite la plus grande de tous les temps. Elle prendra le pouvoir politique dans l'Empire romain, abolira la liberté de religion, puis amoncellera des montagnes de cadavres [...]. Seule idéologie à pouvoir partager avec le communisme et le nazisme le podium dédié aux idéologies les plus meurtrières de l'histoire humaine, le christianisme reste une idéologie dominante dans nombre de pays occidentaux».Famille Chrétienne