9h30. La sonnerie agressante de mon cellulaire qui sert de réveille m’annonce que c’est l’heure de me lever. Avec ce type de sonnerie, on ne peut faire autrement que d’ouvrir les yeux. Encore un peu détruit de ma veille, la chaleur n’aidant certainement pas mon état lamentable. J’étais dans mon lit à flâner. Retourner travailler après un congé aussi petit soit-il, n’est jamais bien plaisant.
La routine habituelle veut que je regarde si j’ai des messages texte ou des courriels, allez donc savoir pourquoi car mon ordinateur est à 2 mètres. Si la routine le veut et bien je le fais. On ne change pas ça. C’est d’ailleurs la définition d’une routine.
J’avais un message de Mary. On s’était dit dimanche soir après une deuxième soirée intense à s’embrasser que nous allions nous revoir probablement jeudi. Elle avait sûrement une magnifique offre à me faire. Et bien non. Je n’ai pas trop le sens du punch. Vous imaginez déjà ce qu’il contenait j’en suis certain.
En résumé ça ressemblait à: Bla bla bla on est différent, bla bla j’ai réfléchi, yo on se voit plus ça ne me tente plus, bla bla bla bonne chance désolé.
En gros ça sonnait plus: Je suis une poule de luxe, pok pok pok (bruit de poule) j’aimerais que tu payes toute mes activités, pok pok pok, car je suis belle et donc poule, pok pok pok, et un gars ça paye tout et avec le sourire pok pok pok. Tu n’es pas comme ça pok pok pok.
Je ne vous avais pas parlé encore de son côté poule. Madame voulait que je prenne toujours la facture, pas une fois de temps en temps pour faire plaisir, mais TOUT LE TEMPS. Et avec le sourire parce que dans la vie, ça fait toujours plaisir de payer, et surtout, puisqu’en 2009 ça doit marcher comme en 1950.
Je vous relance là-dessus… pourquoi je devrais travailler pour gagner un salaire pour elle et moi alors qu’elle ne travaille que pour elle?
Non-sens! Je ferme la shop de l’amour pour l’été. Vive la shop du sexe. Justement, y’a pas une fille de shop qui lit ici? Message subtil avec un clin d’œil!
D.