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Du bon usage du « céfran » enseigné aux jeunes… Flamands, par Éric Timmermans

Publié le 26 juin 2009 par Roman Bernard
Quelqu’un a dit un jour que la Belgique est le laboratoire de l’Europe. J’ai toujours associé cette phrase, louange dégoulinante de pompeuse autosatisfaction vaguement chauvine, à l’image d’un labo sordide, peuplé de scientifiques frénétiques et déments, s’affairant autour d’alambics fumants et explosifs, de préparations grouillantes d’amibes et d’autres choses innommables.
Loin d’être un petit « Pays de Cocagne » de l’entente inter-linguistique, « maison-témoin » d’une future « grande maison commune européenne » plus hypothétique que jamais, ex-« modèle pour Jérusalem », ex-« exemple pour Sarajevo », le royaume de Belgique s’apparente à une foire d’empoigne tribale où l’on s’affronte pour le contrôle linguistique de champs de pommes de terre et où la classe politique « proximiteuse » fait assaut de médiocrité pour s’assurer le contrôle de populations largement dépolitisées et acculturées. En ce sens-là, oui, je l’admets, la Belgique est le laboratoire de l’Europe.
Mais j’en vois déjà qui, blessés au plus profond de leur orgueil national français, s’insurgent et m’interpellent : « Holà, Monsieur, comme vous y allez ! Nous avons, nous aussi, nos pitres politicards, nos clowns appointés, nos burlesques attitrés, nos ineptes diplômés, nos voleurs patentés ! Que croyez-vous donc nous apprendre ? La France aussi sombre voluptueusement dans le déracinement historique, dans l’acculturation « planétariste », dans le « chacun pour soi » politicien, dans le « je m’en foutisme » idéologique et dans le nihilisme intellectuel ! » Je n’en disconviens pas.
En outre, je sens bien que j’aurais beau vous dire et vous répéter que ce qui tient lieu de « peuple belge », cet accident de l’Histoire, vient de voter massivement, tant aux élections régionales qu’européennes, pour la « bande des quatre » qui, durant les deux dernières années lui a pourtant plus que généreusement offert le spectacle de la plus absolue gabegie politicienne, vous n’admettrez pas, pour autant, notre supériorité en matière de déliquescence et de médiocrité.
Je vois également que je pourrais vous décrire tel leader populiste judoka, tel ex-Premier ministre collectionneur de coqs, tel ivrogne réélu avec plus de 60 000 voix de préférence, tel représentant du peuple brûlant des billets de banques ou tel autre, accueillant l’empereur du Japon, un cornet de frites à la main, vous n’auriez de cesse de riposter à l’aide de la « bravitude » Royal, de l’opération « chapardage de stylos à bille » à Bucarest, des « transfèrements » journalistiques remplaçant les transferts d’autrefois, de la reconnaissance de l’ « armistice de 1945 » et autres oublis de reine d’Angleterre, sans parler de l’humour douteusement gazeux d’aucuns, sans le moindre rapport avec un don de Dieu. Je ne poursuivrai donc pas sur cette voie.
Il ne me reste plus, dès lors, qu’à vous informer de l’aboutissement de nos plus récentes recherches laborantines en matière de déliquescence occidentale et, plus précisément, francophone. Nous connaissons tous le « code SMS », alias le « langage texto ». Nous connaissons également le « verlan » et le grand « apport multiculturel » qu’il représente pour nos vieilles langues poussiéreuses et réactionnaires, même si nous les « froms fachos » (le « from » est un terme qui semble désigner le « blanc » ; convient-il d’établir une relation avec certains produits laitiers ?), n’en n’avons que bien rarement conscience.
Jusqu’à présent, le SMS et le verlan se contentaient, au fil des réformes orthographiques, de défigurer et de détériorer la langue française, de la ronger de l’intérieur, de la circonvenir au point de n’en plus laisser qu’un odieux magma linguistique, novlangue pour planète des singes en devenir. C’est là qu’intervient le laboratoire belge. Soucieux de permettre à autrui, à d’autres peuples donc, en l’occurrence, le peuple flamand, de langue néerlandaise, d’accéder également à notre sous-culture, aux pires produits issus de notre langue, en un mot, à notre standardisation « médiocratique », nous avons décidé –et c’est là, vous en conviendrez, un trait de génie !- d’apprendre le langage « SMS » et le « verlan »… aux jeunes Flamands !
Certes, les problèmes linguistiques de la Belgique sont célèbres, mais là, je sens que l’on ne me croira pas. On m’accusera d’exagération, on me traitera de hâbleur, on prétendra que, pour débiter de pareilles énormités, j’aurai certainement dû forcer sur le Saint-Véran. Que nenni ! Mon témoignage est absolument authentique ! Et tout récent encore !
Il y a une dizaine de jours, je surprends une conversation entre une collègue flamande et un autre collègue de langue néerlandaise. Il est question de l’enseignement à la fille de la première de ce que sa mère, nomme, à juste titre, du « vuil frans » (sale ou mauvais français). Mes oreilles se dressent. Je souhaite en savoir plus.
Dans un premier temps, je ne m’alarme pas. Les termes enseignés à la fille de ma collègue ne constituent sans doute pas ce qu’il y a de plus essentiel dans la langue française, mais ce sont des termes du langage très courant. Bagnole, balais, fric, bécane, thune, bouquin, clopes, mec et autres « chouette » sont utilisés depuis bien longtemps et relèvent généralement de l’argot. J’explique brièvement Audiard, Gabin, Céline.
Mais à l’évocation du « verlan » et du « style SMS », je commence à mieux comprendre les inquiétudes et les irritations de ma collègue. Je comprends également que l’on a astucieusement mélangé l’argot, dont l’originalité, la richesse et l’enracinement culturel ne sont plus à démontrer, au « verlan » et au « style SMS », purs produits de la mondialisation, dénué de toute forme d’imagination authentique, pour ce qui est du premier, purement fonctionnel, pour ce qui est du second. Ainsi, ceux qui accepteront l’argot tout en rejetant le « verlan » et le « SMS », se verront rétorquer qu’ils acceptent l’un, seulement parce qu’il est plus ancien, et qu’en bons réacs sclérosés, ils refusent la nouveauté par principe. Ben voyons. C’est Audiard qu’on assassine, c’est Céline qu’on embroche, c’est Gabin que l’on estourbit, à grands renforts de « kestudi » (= qu’est-ce que tu dis ?)…
On pourrait croire que l’enseignement flamand a pris à cœur de montrer à ses élèves ce qu’il convient de ne pas dire, que cet étalement de « sublangues techno-rappeuses » ne vise qu’à mettre en garde. Nullement. Une phrase de ce cours de « céfran » ne laisse aucun doute sur une certaine sympathie « pro-novlangue » : « Les puristes sont contre, d’autres y voient justement un terrain de créativité, un besoin de renouvellement. À vous de choisir ! » Le vieux coup du libre-arbitre dont il est préférable de ne pas user, sous peine de se voir précipiter, pour crime d’hérésie, dans les flammes de la Géhenne poujado-fasciste.
D’une part donc, les « puristes ». L’on imagine tout de suite un ramassis de vieilles barbes aigries, radoteuses et vaguement fascisantes, recroquevillées sur le vieux monde, adeptes d’un idéal de pureté qui, de la langue –qui sait ?-, pourrait peut-être un jour dévier vers la « race »… En un mot, le dangereux passé. De l’autre, les joyeux créatifs, les humanistes, les démocrates, les bobos, les gentils, les tolérants, les « ouverts-à-autrui ». En un mot, l’avenir radieux de l’amour universel. Dieu est peut-être mort, mais le dualisme, lui, est plus vivant que jamais.
D’emblée, le cours annonce la couleur : « C la 1èr klass 2 gramèr pr SMS »… C’est Grevisse, grammairien wallon, qui doit danser la gigue dans sa tombe… Suit une liste de termes SMS d’une rare finesse, que les élèves doivent traduire en français : je le sa V (= je le savais), GspR b1 (= j’espère bien), GT o 6né (= j’ai été au ciné), VrMan (= vraiment)… Les, il est vrai, longs et peu harmonieux, « qu’est-ce que tu crois » et « qu’est-ce que tu fais », auraient pu être abolis par un éventuel retour aux « que fais-tu » et « que crois-tu », mais non, « kestufé » et « kestu X » l’emportent haut la main… On progresse encore dans le raffinement lorsque, soudain, l’on décide d’unir le langage vulgaire au « SMS » : « a12c4 » (= à un de ces quatre), « jenémar » (= j’en ai marre) ou encore, le superbe « GPT lé plon » (= j’ai pété les plombs). Et l’on parvient finalement à l’excellence, lorsque le « SMS » s’allie harmonieusement au « Frenglish » : « C 2L8 » (= c’est too late)…
Certes, le cours reconnaît que ce style encourage la négligence mais tout en soulignant bien vite que cela est dû à la révolution technologique des communications, une chose naturelle en somme. Les messages doivent être envoyés rapidement, et vu qu’ils ne sont pas « hyperimportants ni faits pour l’éternité », on se borne à constater qu’ « ils sont presque toujours pleins de fautes ». De là à considérer, qu’arrivé à ce stade, ma foi, tant qu’à faire des fautes, autant carrément atomiser la langue, il n’y a qu’un pas, vraisemblablement bien vite franchi par d’aucuns. Comme nous le répètent régulièrement les voix médiatiques de notre Village global bien-aimé : « Il faut vous adapter au monde ». Phrase parfaitement absurde, lorsqu’on y réfléchit une seconde, puisque le monde n’est point un dieu tout-puissant, mais ce que nous en faisons.
On demande ensuite à l’élève de traduire un certain nombre de termes et de phrases en langage courant. Cela, nous l’avons dit, va de « bagnole » et « draguer », à « fric » et « se marrer », en passant par « pote » et « se tailler ». Ma foi, rien de bien méchant, c’est là du langage courant, populaire, parfois argotique, clairement enraciné dans la culture française et francophone. On s’étonnera toutefois de cette phrase commençant par « putain » (terme traduit par « merde », comme s’il ne se suffisait pas à lui-même…), sans parler de « quel salopard » ce type (terme traduit par « salaud », même réflexion que la précédente), de « il est vraiment chiant, ton frère », de « quel bordel ta chambre » et de « il va se faire tuer, ce connard/con/crétin » (choix multiple…). Bon, soit, admettons, même si nous voilà décidément bien loin de Montaigne et de Molière…
Mais c’est avec le « verlan » (de lire « à l’envers », de droite à gauche, quoi…), que nous entrons vraiment dans le vif du sujet, non seulement du point de vue de la forme, mais également et surtout du point de vue du contexte. Ça va ? Vous avez mis à fond un truc bien « gangstarappeu », fleurant bon le nivellement par le bas « planétariste » et la violence simiesque ? Vous imaginez les voitures qui flambent dans la nuit et les batailles rangées entre CRS et « jeunes » ? Oui ? Parfait, vous êtes à présent en condition pour suivre la suite de ce cours de « céfran » délivré à la jeunesse flamande en dernière année de secondaire, soit des élèves de 18 ans, susceptibles de rentrer en Fac l’année suivante, et désormais la tête farcie de ces images enchanteresses de la France et des douces sonorités de son terroir urbain.
Sous le titre « Le verlan : mode d’emploi », après une brève explication de la « méthode verlan », vraiment pas compliquée puisqu’elle ne comprend que trois mots, soit « inversion des syllabes », on commence par un « must », le célèbre : « Attention ! V’la les keufs ! » Un exercice propose ensuite de remplacer par des mots français d’autres termes fleuris du même genre, intégrés dans une phrase : « Quel salopard ce type, il nous a dénoncés aux flics/keufs/poulets. Et j’ai vraiment pas envie d’aller en tôle/taule. Faut qu’on se planque quelque part. » Les « keufs » sont décidément à l’honneur, puisque l’exemple suivant y fait également référence. Il s’agit cette fois d’une phrase plus riche encore de termes gracieux : « Il est guedin (ou ouf) : il a pèta un keus dans le trôm devant les keufs et i’ s’est fait pécho » (= Il est dingue (ou fou), il a tapé (volé) un sac dans le métro devant les flics et il s’est fait choper). Et dire qu’il fut un temps pas si lointain, mais néanmoins arriéré et rétrograde (dixit le Village global), où l’on se serait contenté d’apprendre à un jeune Européen débarquant à Paris, ce genre de phrase niaise : « Excusez-moi, Monsieur, quelle ligne de métro dois-je emprunter pour me rendre au Musée du Louvre, s’il vous plait ? » Risible, n’est-ce pas ? Mais quel progrès depuis, pas à dire. Remercions Mai 68 pour sa mise à mort de la « culture bourgeoise ».
Mais, me dira-t-on, on donne là une image bien négative de la banlieue, on en fait un repaire de truands. Pensez-vous ! Le cours dont je vous parle n’a nullement cette intention, que du contraire. Son but est de faire connaître, à la jeunesse flamande, le sublime apport culturel d’une certaine banlieue française. Ainsi donne-t-on également à lire aux élèves, la « page-poème » intitulée « Ma téci » dont voici le premier paragraphe : J’kif ma téci / Pour moi c’est mon lagevi / Mais attention à toi si t’as pas de cevi / Car les dulars, ici, sont sans tiépi (= J’aime ma cité / Pour moi c’est mon village / Mais attention à toi si tu n’as pas de vice / Car les flics, ici, sont sans pitié). Voilà, les policiers (= « dulars ») sont sans pitié à l’encontre des pauvres jeunes qui aiment leur cité, et particulièrement à l’encontre de ceux qui sont « sans vice ». Quant au reste du texte, il évoque essentiellement l’amitié et la fraternité. Alors, rassuré ?
J’aimerais aussi attirer l’attention du lecteur sur le terme « trôm » (= métro). À une époque où, afin de faciliter l’accession du plus grand nombre possible d’ineptes et d’inaptes aux études supérieures, l’on envisage de supprimer cet abominable accent circonflexe que notre enseignement « sub-égalitaire » semble ne plus pouvoir souffrir (tout comme le passé simple, certaines formes de subjonctif, etc.), je tiens à donner un exemple de son absolue nécessité. Sans l’accent circonflexe, le terme « trôm » perd toute sa saveur et son évidente relation avec un certain accent du terroir banlieusard. Prononcez « trom », puis, en vous replaçant dans le contexte susmentionné dans le précédent paragraphe, prononcez « trôm ». Voyez, cela n’a rien de commun. Comme plus personne, ou presque, n’ose défendre la langue française de peur de se voir accuser de « déviationnisme identitaire », qui sait, peut-être un jour décidera-t-on de maintenir l’accent circonflexe afin de préserver le « verlan »… ?
Même réflexion pour l’explication étymologique de « keuf », « meuf », « reum », « teuf » : comment comprendre la présence répétée de ces « eu », au milieu du mot, si vous ne prononcez pas le mot français d’origine avec l’accent adéquat ? Certes, vous ne dites pas « fliqu-eu » (pour flic), « femm-eu » (pour femme), « mèr-eu » (pour mère) et « fêt-eu » (pour fête), mais, vraisemblablement, d’autres oui. Encore une fois, vous devez vous replacer dans le contexte et écouter chanter à vos oreilles le mélodieux accent de notre terroir urbain. Vous y êtes ? Voilà, parfait, vous venez de faire un grand pas dans la compréhension d’autrui. Et désormais, Big Brother vous aime et vous aimez Big Brother. Je sais, encore cette référence orwellienne dont on m’a dit récemment, non sans raison, qu’elle parle de moins en moins aux gens. De fait, encore quelques cours de « verlan » et de « SMS », et elle ne leur parlera bientôt plus du tout.
Mais outre ces subtiles analyses étymologiques, notre cours présente aussi quelques contextes ayant trait à la question multiculturelle. Exemple : « Moi, j’suis métis, moitié renoi, moitié bronzé » Ou encore : « Il n’y a que des Blacks dans cette équipe de foot ! Peut-être un ou deux froms » (vous aurez deviné que l’élève doit, dans ce cas, traduire certains termes en français courant). Sans oublier cette sublime explication du terme « rebeu » que le cours désigne comme étant « reverlanisé » (mais oui !). La « reverlanisation » ayant pour but, selon le cours, de garder secret un mot « verlan » trop connu. Par exemple, partant d’ « Arabe », nous passons donc à « arabeu », « beur », « beureu » et, en définitive « rebeu ». Cela me rappelle la scène d’un film dans lequel Gérard Depardieu joue le rôle particulièrement pathétique d’un enseignant de banlieue, qui, s’emmêlant les pinceaux, en vient à associer Cordoue à la « civilisation rebeu », et ce pour le plus grand amusement d’une gamine -« rebeu » donc- de sa classe, qui le reprend en précisant que, dans ce cas, l’on dit bien « arabe ». Les bobos ont dû en pleurer d’émotion.
Voilà comment, de par la grâce du « laboratoire belge de l’Europe », tout ce « docte enseignement » est donc transmis à une partie de la jeunesse flamande…
Pensez que l’on a l’outrecuidance de recouvrir cet odieux fatras sous-culturel, cette pure négation de toute tradition enracinée, du qualificatif de « multiculturel ». La sous-culture mondiale véhiculée par les non-langues de type « verlan » et/ou « SMS », représente la négation de toute civilisation enracinée, l’aboutissement d’un processus de globalisation, de standardisation et d’uniformisation, l’apologie du déracinement et de l’acculturation. Cette sous-culture est le fruit et le reflet d’une mondialisation dépourvue de racines, d’âme et de cœur. Et l’on est en droit de s’interroger sur l’avenir d’une jeunesse -« sans distinction de race ni de religion », selon l’expression consacrée- maintenue et encouragée dans cette voie sous-culturelle. Le vrai multiculturalisme, auquel je substitue le terme de différentialisme, consiste en la préservation de la diversité culturelle planétaire, et à apprécier à leur juste valeur, sans a priori, sans exclusive, sans racisme, toutes les formes de cultures et de civilisations humaines. Comment peut-on se prétendre « multiculturel » lorsqu’on ne vise qu’à fondre toutes les cultures, toutes les civilisations, toutes les traditions dans un même creuset aux allures de cul-de-basse-fosse ? N’est-ce pas finalement cette uniformisation sous-culturelle que l’on serait en droit de nommer « racisme » ?
Lorsqu’à la fin de sa vie, mon père, pourtant ex-soixante-huitard et vieux militant de gauche, prenait connaissance de ce genre d’information confirmant le déclin de la civilisation occidentale (mais ne pourrait-on finalement en dire autant, à bien y réfléchir, de toutes les civilisations plus ou moins dégradées de cette planète ?), il avait pour habitude de lancer, un sourire mi-amer, mi-ironique aux lèvres : « Tous ensemble pour un monde meilleur ! »
Personnellement, je me dis que, pour conclure, user de tant de lettres, c’est encore faire bien trop d’honneur à une si pitoyable involution, à ce nivellement par le bas, à cette négation du Beau enraciné, aussi ne lancerais-je à destination de ladite involution que quatre malheureuses lettres : « G la n »…
Éric Timmermans, Bruxelles.
Criticus, le blog politique de Roman Bernard.

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