Une chanson douce

Publié le 25 juin 2009 par Oldchaps

De voir ces sombres idées cartésiennes

Se décliner en tant de décrets et de lois moribondes,

l'idée me vient que la candeur est ailleurs.

La barbarie douce s'étale là, sous nos yeux - ceux -là même encore marqués par l'image d'un siècle fétide - La rétine encore déformée par un siècle de fer et de sang.

La révolution est une impasse, et je ne le sais que trop bien !

Que faire de ces forceps de l'esprit qui nous enserrent!


D'un Congolais expulsé au Chômeur dépouillé

La vulgarité se complet ici d'une médiocrité complaisante


D'un trait tout est dit, le glaive ne se porte jamais mieux...que brandit

D'un sale con de Lefebvre et d'un jeanfoutre de président, nous nous pourléchons.


Arthur est bien le roi, le roi des 4x4 garé impasse consumériste.

Consommons, Priape et Ubu nous en prient.

le cri du XXIème siècle

Je suis un imposteur qui ne le sait que trop bien, tout comme vous, et vous le savez sans doute aussi bien que moi! Mais de l'irrationalité des marchés financiers, je ne suis pas le créancier, tout comme vous très certainement.

La ritournelle économique chromée s'enjolive souvent d'une réalité augmentée - et de cette rhétorique là nous sommes les tenanciers. Cette petite musique là transforme un créancier en un débiteur. Cette balade-là badigeonne encore les canons Krupp de chair et de sang.

Maculés oui, mais hors de ma vue je vous prie, car le vin blanc coule toujours des tonnelles ombragées

La magnifique masse des culpabilisés geint et redemande encore du détecteur de mensonges. Catholicisme quand tu nous tient, le Taser idéologique est toujours à portée de main !

De coupable-héros, avec une culpabilité assumée, se font les chantres d'une vie nouvelle. Du passé et des tables rases ils sont les trésors. Ces tristes jouisseurs aliènent à la chaine pendant que des marges invisibles nous séparent.

Entre Vous et moi, la vie est à la mort ce que l'esclave est au bourreau.

Du chant des coupables du XXème siècle, des Evariste Gallois sont pourtant bien là.  Obama sans-culottes, sortez donc de l'ornière s'il vous plait.

Quelques phrases qui dodelinaient de la tête ce soir à Valence, par une chaleur écrasante.