Elle avait beau être seule, elle a mis une râclée à Mathieu Bastareaud.
Elle ? C'est une table de nuit, malencontreusement située sur le chemin d'un gaillard titubant sous l'effet de l'acool, après une troisième mi-temps digne d'antan.
Pas de quoi fouetter un chat, si ce n'était le tollé provoqué en France par une pseudo histoire de tabassage en règle par quatre ou cinq voyous néo-zed.
Sans compter, de fil en auguille, le procès en règle d'un public certes pas franchement exemplaire, mais loin des canons du hooliganisme.
Tout ça à cause d'un gamin de vingt ans, trop honteux pour avouer qu'il a pris une bonne cuite. Plutôt accuser les autres, au risque de conduire la France et la Nouvelle-Zélande à un scandale de nature à fâcher les deux pays bien plus sûrement qu'une bombre mal placée sur un bateau arc-en-ciel.
Au passage, on comprend mieux pourquoi le Mathieu a décliné l'invitation qui lui était faite de porter plainte.
Il va vraiment falloir qu'il grandisse, le petit père. Qu'il prenne un peu de plomb dans la tête, tout en dégonflant celle-ci, d'ailleurs.
Après tout, diront certains, pas de quoi fouetter un chat.
Certes, mais il y a quand même des claques qui se perdent.