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Saint Jérôme, Le sens mystique de la tempête apaisée

Publié le 25 juin 2009 par Walterman
S. Jér. Dans le sens mystique, la poupe du navire, c'est le commencement de l'Eglise; le Seigneur y dort, mais seulement de corps, car «celui qui garde Israël ne dort jamais» (Ps 120) La poupe, sous les peaux de bêtes mortes, contient des hommes vivants; elle éloigne les flots et sa force est dans le bois; c'est l'Eglise, qui est sauvée par la croix et la mort du Sauveur.
L'oreiller, c'est le corps du Seigneur, sur lequel la divinité, figurée par la tête, a bien voulu se reposer.
Les vents déchaînés, la mer furieuse, ce sont les démons et les persécuteurs; le Sauveur leur impose silence, lorsqu'il lui plaît de frapper d'impuissance les décrets injustes des rois de la terre.
Enfin le calme profond qui succède à la tempête, c'est la paix rendue à l'Eglise après la persécution, ou bien, c'est le repos de la vie contemplative, qui succède au mouvement de la vie active.


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