On ne peut la nommer, on ne peut l’oublier, on ne peut que la vivre.
Sentir au fond de soit qu’elle continue à agir malgré le combat mené.
Tenter de se surpasser au-delà du possible pour avoir encore l’infime impression que l’on peux contrôler quelque chose de derrière les barreaux.
On ne s’appartient plus, on ne s’accepte plus, on tente juste d’oublier.
Emprisonné, cloisonné, dans une situation que l’on n’a pas choisie, on tente juste de survivre.
Illusion du passé, de l’oubli, de l’avenir.
Illusion d’une vie en cours, illusion qu’on exerce encore le contrôle quand c’est l’autre qui en détient les commandes.
Tenter d’avancer, de combattre et tomber.
Se rappeler de l’avant, des rêves et des espoirs puis, prendre conscience que le futur n’est plus tant on est dans l’incertitude.
Sensation, disparition, solitude.
Rechercher, pleurer et se relever.
Recommencer pour un tour, spirale infernale, juste un disque rayé.
Ma vie, mon cauchemar, mon moteur, ma souffrance, ma solitude à moi. Enfermé !