*source 1, source 2, source 3, source 4 Peuples de l'Omo
Les tribus de l’Omo, en Ethiopie, soit les peuples Hamer, Mursi, Surma, Bume et Karo, se servent de leur corps comme d’un tableau, une parure, pour le rite mais aussi le pur plaisir. Hans SILVESTER, en nous offrant ses photographies, nous offre de la couleur, de la joie, une certaine désinvolture mais aussi une pudeur… le corps nu des hommes n’est pas le signe d’un libertinage, juste d’une manière d’être au monde.
« De l’âge de huit ans jusqu’à la quarantaine, les membres d’une dizaine de tribus, - Hammer ou Karo – se peignent le corps et les cheveux, d’un rien, d’une poignée de terre, d’un mélange de beurre liquide et d’ocre, de la poussière de bouse de leurs vaches à longues cornes ou des cendres anthracite de leur feu de camp. Une feuille d’arbuste, des plumes de roseau blanc, une grappe de baies jaunes, un bout de calebasse brisée, tout devient art et parure. » extrait de ce très beau texte là. Pour en savoir un peu plus, c’est là aussi.
Et dire que ces visages enfantins (ou moins), cette peau cuivrée ou de bronze, ces motifs ronds, en points, en ligne, ressemblant aux fourrures de la faune, aux ombres et lumières de la flore, ces couronnes de saisons, de graines, de feuilles, de branches, de calebasse, de fleurs, véritables nids sans oiseau, chapeau éphémères et ces poses, que nous pourrions prendre pour de l’insolence quand il ne s’agit là que de bonheur à être soi… je les préfère à nos tableaux finalisés, sur le mur, matérialisé… même s’ils sont magnifiques.
* source 1, source 2 Pollock
* source 1, source 2 Miro
Allez encore un peu de couleurs et d’énergie avec la vidéo du reportage de Hans Silvester qui nous raconte son aventure là.