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Suisse : Deux langues étrangères à apprendre dès la primaire

Publié le 25 juin 2009 par Actualitté
L'apprentissage des langues étrangères en suisse est un axe majeur de l'enseignement. Cela tient certainement du fait qu'en suisse on parle plusieurs langues, le français, l'allemand, l'italien ou même l'anglais suivant l'endroit où l'on se trouve. Il faudrait évoquer aussi les langues migratoires comme l'albanais, le portugais, le serbe ou le croate.
Suisse : Deux langues étrangères à apprendre dès la primaireUn programme national de recherche « Diversité des langues et compétences linguistiques en Suisse » (ou PNR 56) a donc été lancé pour étudier le multilinguisme du pays. Parmis les études menées, une se penche sur le modèle d'apprentissage des langues étrangères en primaire 3/5 en vigueur en Suisse centrale (où l'on parle communément l'allemand).
Le modèle 3/5 signifie apprentissage de l'anglais dès le troisième degré (le système scolaire Suisse se compose de plusieurs degrés en primaire correspondant à des années cela peut aller jusqu'à 6 degrés selon les cantons, le 3e degré est donc la troisième année de primaire, âge de l'élève environ 8/9 ans) appelé anglais précoce et apprentissage du français à partir du 5e degré.
Cette étude fait valoir que l'apprentissage précoce d'une première langue influe positivement sur l'apprentissage de la seconde. Ici, l'apprentissage de l'anglais offre une plus grande facilité pour l'apprentissage du français par la suite, mais rien ne permet de dire que le contraire ne serait pas aussi juste.
Elle indique aussi que les élèves vivant dans un foyer plurilingue ont plus de facilités dans l'apprentissage de langues étrangères et qu'une bonne compréhension de l'allemand écrit (langue maternelle) est aussi un facteur important. D'après le sondage qui a été réalisé auprès des élèves, ils ne se sentent pas débordés par l'ajout de ces matières.
Enfin, l'apprentissage précoce de l'anglais n'influe pas sur la motivation à apprendre d'autres langues. La principale source de motivation (ou de démotivation) viendrait des compétences propres de l'enfant dans la langue étudiée. Certains élèves estiment tout de même qu'ils sont trop peu sollicités et d'autres submergés.
C'est pourquoi l'étude préconise un apprentissage basé sur « l'individualisation et la différenciation » afin de tenir compte des compétences de chaque élève. Elle invite aussi à « exploiter les synergies entre les différents cours de langue ».

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