Stephen King, Laura Lippman, Ernest Hemingway ou David Sedaris ont subi les foudres de parents mécontents qui ont déclaré que leurs livres contenaient des choses inappropriées pour leur progéniture inscrite dans la Campbell High School.
Ces petits récits comportent des thèmes comme l'homosexualité, la drogue, le sexe, et les meurtres : compréhensible quand on les voit à la télé (auraient pu affirmer les parents...) mais insupportable dans un livre que les enfants liraient.
« Ils sont gorgés de sexe, de drogue et de violence. Sexe, drogue et violence. Et dans toutes les ouvrages littéraires entre lesquels nous avons eu à choisir, je pense que nous pouvons faire un peu mieux », estime un parent frustré.
Mais un des étudiants se fait la voix de l'intelligence : « Dissimuler ces questions ne les occultera pas. Le viol existe, la drogue existe, le sexe aussi, de même que le suicide ou les homosexuels. »
Un prochain comité est chargé d'examiner les ouvrages proposés pour le fameux cours de littérature, avec une réévaluation des critères avancés pour leur sélection. Le président de la commission scolaire, Deniss Miller, n'estime pas que ce soit là de la censure. « Nous sommes en train de réviser nos positions. Rien ne dit que finalement ces livres seront ou ne seront pas inclus dans la catégorie récit court pour l'enseignement de l'année prochaine. »
Mouais... quelques doutes tout de même...