On peut être surpris voire très surpris. Peut-être qu'il faut très vite redorer son blason avec la fin de son mandat. Je vous laisse juge, mais c'est comme d'habitude du grand n'importe quoi. J'espère vraiment que l'on va faire quelque chose. Que nos industriels développent de nouvelles technologies, que nos gouvernements financent leurs recherches et partageons-les avec d'autres pays. Comme le facteur "profit" fait partie de notre société et non humanité, pas sûr que tout ceci évolue. Peut-être suis-je pessimiste.
Le président américain George W. Bush veut reprendre l'initiative sur la question de la lutte contre le changement climatique en organisant jeudi et vendredi à Washington une réunion des 17 plus grandes économies, mais aussi plus grands pollueurs de la planète.
Mais alors que l'Europe et la communauté scientifique font pression pour adopter des objectifs contraignants pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l'approche de l'administration Bush va mettre l'accent sur les changements technologiques et les actions volontaires de la part des entreprises et des gouvernements.
Cette conférence baptisée "Réunion des plus grandes économies sur la sécurité énergétique et le changement climatique" intervient deux mois avant la Conférence de Bali (Indonésie) qui doit élaborer un plan de réduction des gaz à effet de serre, pour succéder au protocole de Kyoto qui expire en 2012.
En 2001, George W. Bush avait refusé de signer le protocole de Kyoto l'estimant ruineux pour l'économie américaine et parce qu'il ne demandait pas d'engagement des pays en développement notamment la Chine, deuxième pollueur de la planète. Ces deux jours de réunion, où le président Bush prendra la parole vendredi après sa secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, interviennent après un sommet de l'ONU à New-York sur le sujet.
Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi les délégués à "une prise de responsabilités sans précédent" pour lutter contre le défi du changement climatique. George W. Bush n'était pas présent à ce sommet. Malgré les protestations américaines, la méfiance est grande vis-à-vis de l'initiative de Washington de la part de certains Européens défenseurs du traité du Kyoto et d'organisations écologistes.
"Certains sont très sceptiques et veulent s'assurer que l'initiative américaine ne sape pas l'effort plus large qui consiste à lancer des négociations formelles à Bali", a affirmé Elliot Diringer, directeur des stratégies internationales au Pew Center sur le changement climatique.
L'Union Européenne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume Uni, le Japon, la Chine, le Canada, l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud, le Mexique, la Russie, l'Australie, l'Indonésie, l'Afrique du Sud et les Nations unies participent à la réunion, à l'invitation des Etats-Unis.