On compte déjà trois bennes entièrement pleines de livres et de revues qui sont partis à la décharge. La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris se sépare ainsi des livres de stock publiés par la Ville de Paris mais aussi de collections de revues. On pouvait y découvrir dernièrement une série de The Art Bulletin reliés récemment.
Emmanuelle Toulet, directrice de l'établissement, assume parfaitement ces actes de destructions massives. Dans le milieu de la conservation de livres, on parle de « désherber » pour évoquer ces livres qui appartiennent au fonds de la bibliothèque et dont on fait le choix de se débarrasser.
Mais auparavant, il existe une série de procédures à respecter. La première consiste à vérifier si un autre établissement ne pourrait pas être intéressé par ce qui est en trop chez l'une. Un don peut alors se faire d'une bibliothèque à l'autre. Pour Emmanuelle Toulet, cette démarche a été respectée. Toutefois, le problème est le même pour chaque établissement : le manque de place est une maladie chronique...
Dans un article fortement documenté, La Tribune de l'Art, s'attache à démontrer le manque de sérieux dont a fait preuve la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris concernant cette opération de « désherbage » de grande ampleur.
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 23 mars à 11:42
Un scandale, une hérésie, un massacre ....que dire pour une telle connerie !!!!
posté le 27 juillet à 23:37
Encore un bout de notre patrimoine qui disparait aux oubliettes au motif de manque de place alors que ces ouvrages pourraient sans doute servir à des associations ou à des apprenants en quête de savoir ! On pourrait aussi envisager de détruire quelques monuments ou des cabarets et y construire des ensembles immobiliers à la place tant qu'on y est.
Quel dommage, quel gâchis ! ;-)
posté le 27 juillet à 23:32
Encore un bout de notre patrimoine qui s'envole aux oubliettes au motif d'un manque de place. Je trouve ça dommage les destructions massives d'ouvrages qui pourraient servir à des associations ou à des élèves en quête de savoir. On pourrait aussi envisager de quelques monuments ou les cabarets de Paris au motif de manque de place et construire des ensembles immobiliers à la place tant qu'on y est... Quel dommage, quel gâchis !