Critique : Les affranchis (par Chewie)

Par Jango

Synopsis :
Depuis sa plus tendre enfance, Henry Hill, né d'un père irlandais et d'une mère sicilienne, veut devenir gangster et appartenir à la Mafia. Adolescent dans les années cinquante, il commence par travailler pour le compte de Paul Cicero et voue une grande admiration pour Jimmy Conway, qui a fait du détournement de camions sa grande spécialité. Lucide et ambitieux, il contribue au casse des entrepôts de l'aéroport d'Idlewild et épouse Karen, une jeune Juive qu'il trompe régulièrement. Mais son implication dans le trafic de drogue le fera plonger...

Critique :
Les affranchis, incursion mythique de Scorsese dans le milieu de la mafia.

Réalisé en 1990, Les affranchis symbolisait les retrouvailles de Scorsese avec le milieu de la mafia, après Mean Streets (1973). Le réalisateur retrouvait pour l’occasion son duo fétiche, à savoir Robert De Niro et Joe Pesci, après les avoir fait tourner dans Raging Bull (1980), et avant Casino (1996). C’est aussi l’occasion pour Ray Liotta de se retrouver pour la toute première fois en tête d’affiche.

Dans cette fresque immense et fascinante se côtoient violence aussi visuelle que verbale (Joe Pesci prononce plus de 240 fois le mot « fuck » !), amitié, rivalités et amour, puisque comme toujours chez Scorsese, les hommes sont tiraillés entre la montée en puissance d’une carrière effectuée dans le sang, et l’amour d’une femme, seule personne à pouvoir faire ressurgir leur côté humain.

Par de nombreux aspects, « Les affranchis » ressemble à « Casino », et certains préfèrent l’un à l’autre, mais one ne peut contester la virtuosité de la mise en scène et d’un récit captivant dont les 140 minutes passent à une vitesse folle.

A noter que le film fut nominé 5 fois aux oscars, et en remporta un par l’intermédiaire de Joe Pesci, meilleur second rôle masculin.