NOTE PRELIMINAIRE : Comme l’année précédente, ce billet n’a pas été écrit par moi mais par un des blogueurs de Kiwis pour célébrer les deux ans du réseau. Le thème retenu cette année était de se moquer (gentiment) de la blogobulle ou du blog d’accueil.
Participez au jeu – Retrouvez donc sur quel blog j’ ai écrit aujourd’hui. Les blogs participants à l’opération sont trois de plus qu’en 2008 : Ca réagit, Frednetick, H16, Serge Brière, Laurent le Gaulliste, Café Croissant, Chafouinet Pierre Catalan.
Dans le cas d’espèce, mon invité du jour a écrit un texte parodiant ma page « A propos« …
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Ma page nombriliste
Depuis le succès planétaire mondial et universel des Kiwis dont je fais partie, j’en avais assez qu’on me demande toujours à la fois qui je suis, de quel sexe je suis et ce que je préfère en danse, j’ai décidé de faire une petite page de présentation.
Il faut savoir que Toreador a été créé comme un avatar neutre pour que les questions sur ma nature, mes orientations politiques, ma couleur de peau et la taille de mes cols pelle-à-tarte n’obsèdent pas le lecteur. Il est certes clair que le dernier élément, la taille de mes cols pelle-à-tarte, est un sujet trop impliquant pour être abordé de front dans un de mes billets.
Pour le lecteur attentif, celui qui aura su aller au-delà de cette insupportable envie de savoir qui se cache derrière le masque de Vendetta, il aura été rapidement évident qu’en me focalisant sur la corrida et les termes qui y sont liés, je voulais occulter le fait que je suis un fou de Flamenco. Je suis quelqu’un qui a en effet, comme le dit fort bien Ségolène, une de mes fans, des convictions chevillées au corps et qui aime la démocratie réelle sur le oueb.
En exclusivité, je présenterai donc ici une correspondance entre les termes de corrida, jetés à la face du lecteur comme autant de morceaux de viande goûtue pour éviter qu’il se pose des questions, et les termes chamarrés du flamenco, ma réelle passion dans laquelle mon âme infuse au gré de mes humeurs tressautantes.
Sur Toreador, vous trouverez principalement des billets écrits par Tõréädòr (avec accents, pour pinailler) et des picadores. Ce sont des petites cacahouètes grillées couvertes de sel qu’on mange à l’apéritif, mais c’est sans rapport.
Ainsi, il y a les estocades auxquelles il faudra faire mentalement correspondre le Cante Jondo grave et sérieux. Il s’agit de la danse ultime, sorte de passe définitive, ensemble de coups de poings mortels d’un Ken Le Survivant dopé aux oestrogènes dans une rumba humide ; cette danse suprême est utilisée pour sanctionner un comportement révoltant ou saluer la carbonisation d’un politique. A ceci près que, comme un Ken le Survivant du Flamenco, le politique en question est mort mais il ne le sait pas encore. Et l’agonie peut durer des années. Et au final, je gagne toujours puisqu’il meurt à la fin.
La catégorie opposée, ce sont les olés qui cachent en fait le Cante Chico, joyeux et primesautier, parfois volontairement humoristiques. Je suis comme ça, moi : j’aime l’humour drôle.
En intermédiaire, le Cante Intermedio est représenté par mes célèbres banderilles, qui ne sont pas des pansements décoratifs pour bobos enfantins – ça, ce sont des bandeaux riants – mais sont faits pour critiquer tel candidat ou tel parti. Je me débrouille pour taper un peu partout pour cacher mon profond engouement pour Le Parti de la Loi Naturelle dont je vous encourage à voir la petite vidéo ici.
La quatrième grande catégorie, le Paso Double, cache en réalité le Fandango : ce sont des chroniques d’analyses politiques qui sont accompagnées de guitare et de castagnettes.
Enfin, on trouve les catégories moins fournies comme le désir de rupture qui dissimule habilement mon petit côté sado-maso deTentation de Déchirure : tout art, que ce soit la corrida ou le Flamenco, se doit d’être pratiqué à son maximum, comme le journalisme total, la cuisine totale ou les licenciements chez Total. Dès lors, le risque d’un problème musculaire existe, et doit même être prévu, planifié. Chaque chronique sera donc, à ce titre, un effort supplémentaire pour tenter de se surpasser au risque d’une … déchirure.
Le Questionnaire de Proust rempli par Tõréädòr
“Ciel, j’ai égaré mon carburateur”. [Ach!lle Talon, in Le Roi des Zotres]
Le principal trait de votre caractère ?
Premier. Comme les nombres.
…
Ah non, zut, je voulais dire entier. Comme le lait.
Le trait de caractère dont vous êtes le moins fier ?
L’esperluette. C’est un caractère dont il est assez facile d’avoir honte tant son trait est facile à rater.
Votre dernier fou rire ?
J’en ai tous les jours. En lisant tout ceci, moins, soudainement.
Et la dernière fois que vous avez pleuré ?
Euh. J’y songe en lisant ces questions.
La qualité que vous préférez chez une femme ?
La forme de ses doigts. Peut-elle tenir correctement une paire de castagnettes ? – j’ai bien dit « castagnettes » -
Et chez un homme ?
La forme de ses mains. Peut-il tenir correctement une guitare ?
Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
Mon blog. En toute modestie.
Votre auteur favori ?
Zola. Ou Balzac. Ils ont des Z dans leur nom. Comme Zorro.
Votre héros de fiction ?
Zorro. Il a un Z dans son nom. Comme Balzac. Ou Zola.
Et puis Corrida avec un z, ça fait corriza, comme coryza. C’est rigolo non ?
Vos héros dans la vie réelle ?
Paco de Lucía, bien sûr.
La chanson que vous sifflez sous votre douche ?
De Brel bien sûr. Tout le monde sait chanter comme une brel dans sa douche.
Votre boisson préférée ?
1/3 de coca, 1/3 de vodka, 1/3 de whisky, 1/3 de jus de citron, 1/3 de martini, 1/3 d’ouzo, 1/3 de calva.
Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
D’ortograffe.
Ce que vous auriez voulu être ?
Un bulot. C’est mignon, un bulot. Et ça demande très peu d’entretien. La SPA n’a jamais de problème de bulots abandonnés pendant les vacances.
Si vous deviez changer une chose dans votre apparence physique ?
J’ai un corps d’athlète. Il faut ça pour le flamenco. Olé.
Que détestez-vous par dessus-tout ?
Les roches lisses. C’est très dur, pour un bulot, de s’accrocher à un rocher lisse.
Votre plus grand regret ?
Il m’a fallu vingt ans pour distinguer ma gauche de ma droite et encore, j’ai besoin de petites pastilles de couleurs comme sur les Kickers pour ne pas me tromper. J’y travaille.
Votre devise ?
On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
Comment aimeriez-vous mourir ?
La guitare à la main. Ou les castagnettes.
… Et j’ai bien dit « castagnettes ».
Et quand Dieu vous accueillera après votre mort, que voudriez-vous qu’il vous dise ?
« Vous ? Ici ? »
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