Soirée en famille au cinéma, samedi dernier, pour voir Coraline, dessin animé de Henry Selick (L'étrange Noël de Mr Jack, James et la pêche géante...), adapté d'un roman de Neil Gaiman,
Le film est admirable en tout point. On pense parfois à Tim Burton (Noces funèbres) et ses univers glauques. Chez Henry Selick l'étrange vire aussi au merveilleux avant de redevenir inquiétant : tout ce qu'il faut pour un bon conte. Le merveilleux était, à mon souvenir moins présent dans le livre de Neil Gaiman.
Coraline vient d'aménager avec ses parents dans une grande maison où vivent déjà d'autres locataires. Ses parents sont plus préoccupés par leur travail que par leur fille, et Coraline se trouve rapidement désoeuvrée, à compter les portes et fenêtres de la maison. C'est alors qu'elle découvre, sous la tapisserie une porte dérobée qui mène à un autre monde caché dans les murs de la maison. Elle y trouve une "autre" mère et un "autre" père qui semblent être très attentioné envres elle. Coraline auraient enfin trouvé les parents idéaux ? Quelle étrangeté semble poindre dans l'attitude de sa "nouvelle" mère ? Et ce jeune garçon qu'elle a rencontré aux lalentours de la maison, que fait-il ici ? Il semblait tellement bavard auparavant , pourquoi ne dit-il plus rien ? Coraline pourra-t-elle retourner dans son vrai monde ?
L'animation est splendide. Des marionnettes, des couleurs, des personnages savoureux, des situations cocasses, tendres, inquiétantes donnent à ce film une dimension fantastique affirmée. La peur rode, tapie, constamment présente, mais l'humour est loin d'être absent et permet au film de passer allègrement auprès des plus jeunes (à partir de 7 - 8 ans). Formidable réussite et très bon moment en famille.
Pleins de billets chez Véro (un peu long le billet), Julien, Karine (le livre), Lily, Pascal (le livre), Virginie (qui préfère la VO, elle n'a pas tort, nous l'avons vu en VO et avec les enfants - 8 et 10 ans - ça s'est très bien passé), Allie (le livre) et enfin Gachucha (le livre aussi et qui n'a toujours pas rouvert sa porte...).
Coraline
Henry Selick, adapté de Neil Gaiman, film américain, 1h40, 2009.