Courte chronique d’une société à la dérive

Ces trois derniers jours peuvent servir de révélateur sur ce qu’est devenue notre société et sur le rôle qu’y tiennent ses principaux acteurs.

Lundi : « grand discours» de notre président/monarque. Discours à forts accents politiques, comme d’habitude sous la plume d’Henri Gueno. Dimension politique aussitôt démentie par les commentaires médiatiques qui n’en retiennent que l’annonce d’un grand emprunt, et par le souvenir de l’absence d’actions politiques ayant suivi les précédents discours. Notre président n’est que le manager de l’entreprise France et son seul souci est la bonne gestion des « ressources humaines » qui le constituent et non le respect des éléments fondamentaux de notre constitution, en particulier le droit à l’emploi : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ».

Mardi : remaniement gouvernemental et nomination des différents ministres/gestionnaires sous la férule du DRH Fillon. Disparition du seul vestige politique, le secrétariat aux droits de l’homme.

Mercredi : démarrage des soldes d’été. Au « citoyen » acheteur de jouer….

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