C’est un des effets pervers (pour lui) de la réforme constitutionnelle qui permet désormais qu’un parlementaire nommé ministre retrouve son siège dès qu’il ne fait plus partie du gouvernement. Or, Frédéric Lefebvre n’était que le suppléant d’André Santini, ministre de la Fonction Publique qui n’a pas été reconduit hier au gouvernement… En toute logique, Frédéric Lefebvre passe donc à la trappe !
Ouf ! On l’entendra moins – non pas qu’il ne continue à sarkonner allègrement, on s’en doute – mais dès lors qu’il ne siègera plus au Palais-Bourbon, sa «surface médiatique» va nécessairement se réduire à son rôle de porte-parole de l’UMP. Au grand dam de certains journalistes qui s’arrachaient paraît-il ses déclarations comme pain-bénit.
Je ne sais ce qu’il pense aujourd’hui de cette réforme qu’il aura applaudie des deux mains… Sed lex dura lex. Sans doute ne se doutait-il pas qu’il en serait la première victime.
J’avais déjà eu souventes fois l’occasion d’écrire que contrairement à ses propos de ravi de la crèche, Frédéric Lefebvre n’était nullement en odeur de sainteté à l’Elysée… Paierait-il le tollé déclenché – jusques et y compris dans les rangs de l’UMP - par sa proposition de faire travailler les malades par le biais du télétravail ?
On peut en effet voir dans le débarquement d’André Santini, une manœuvre sarkoïdale de billard à quatre bandes : deux blackboulés d’un seul coup.