Selon ce que je lis sur une «alerte» de LCI, Remaniement – Mitterrand, entre excuses et passation de pouvoir le nouveau ministre de la Culture s’est excusé auprès de Christine Albanel pour avoir annoncé prématurément son arrivée au gouvernement mardi.
A l’issue de la passation de pouvoirs entre la ministre sortante et lui-même, il a déclaré : “Je regrette tout à fait la discourtoisie que cela représentait vis-à-vis de Mme Christine Albanel, je regrette tout à fait de ne pas avoir respecté un usage républicain”. Ajoutant - avec non moins d’inélégance - à la sortie du ministère de la Culture : “Cela dit, on ne va pas en faire tout un plat”…
Serait-ce l’ivresse du pouvoir qui lui serait montée à la tête ? Une personne bien informée me disant qu’il serait plutôt fort courtois à l’égard de tout le monde, au contraire de certains artistes. Acceptons-en l’augure. Sinon, il serait déjà bien en phase avec Nicolas Sarkozy, parangon du butor mal élevé.
Il est évident que celui-ci l’a choisi pour son nom – bien que Frédéric Mitterrand ne soit nullement homme de gauche - plus que pour ses capacités, encore qu’il soit un homme de culture reconnu par ses pairs. Il lui restera à faire ses preuves à ce poste, ultra-sensible quand on sait que la loi Hadopi doit revenir devant le Parlement pour être amendée sur le plan de la répression judiciaire du téléchargement illégal.
Comme je ne suis nullement adepte de la «politique du pire» et qu’il serait grand temps que la culture retrouvât en France ses lettres de noblesse et à l’étranger le rayonnement qui fut le sien naguère, je lui souhaite de réussir.