Bamako,animaux

Publié le 23 juin 2009 par Maaxtal

Quand on voit cette ville maintenant et certaines des villes en Roumanie,on se dit que si les instances ne font pas des refuges et respecter la loi en vigueur en europe,dans quelques années cela sera parreil ici,car on en prend serieusement le chemin,vu le niveau d'education que l'on insufle en matiere de respect des animaux!

            Divagation des animaux à Bamako
La capitale refuse d’être une ville   La divagation des animaux à Bamako est en passe de devenir un véritable problème de sécurité dans notre capitale. Trop d'accidents étant le fait d'animaux chaque jour que Dieu fait pour les Bamakois, Accidents de la circulation, dommages corporels, morsures, prédation sur le cheptel ... Chaque année, la divagation des animaux cause des dommages importants aux personnes. La divagation des animaux le long des principales artères de la capitale sont la cause de nombreux accidents de la circulation routière à Bamako. Avec le phénomène de l'urbanisation de la capitale malienne, Bamako doit se défaire de certaines pratiques qui ont jusque-là résisté à l'ère des temps modernes (le développement des infrastructures, l'assainissement et l'insécurité routière). La capitale malienne, malgré les efforts vers le développement, présente toujours les allures d'un gros village. Pendant la saison pluvieuse, la ville, malgré les mises en garde du gouverneur et du maire, est parsemée de champs agricoles, un autre problème à côté de la divagation des animaux qui attirent les animaux. Ces animaux constitués essentiellement d'ânes, de bœufs, de chevaux, de chèvres et de moutons ne sont pas très souvent accompagnés par leur maître. L'on se souvient encore, le maire du district avait ordonné aux propriétaires de ces animaux de les conduire hors de la capitale. A la grande surprise des plus optimistes, de nos jours le constat n'est pas loin d'être désagréable. Même si le nombre d'animaux a sensiblement baissé, il faut reconnaître qu'il n'est point étonnant de rencontrer des animaux en divagation le long des artères principaux. Sur certaines voies, ils sont fréquents même dans la nuit. De nombreux animaux, pour ne pas dire des troupeaux envahissent davantage les grandes artères de jour comme de nuit. Cette situation n'est malheureusement pas sans incidence sur la circulation routière. Le pire, c'est qu'en cas d'accident, le propriétaire de ces animaux en divagation ne se présente jamais pour faire face aux frais afférents à l'accident hormis les cas d'accidents, il n'est pas rare de voir dans certains quartiers réputés modernes des moutons se mêler aux élèves dans une cour de récréation, de voir des chiens dans les points de vente de grillade ou couchés dans la rue devant la porte de son maître et prêts à vous mordre au mollet. Quant aux ânes, il est aisé de les voir bloquer la circulation lorsqu'ils sont sans conducteur. Cette pratique dans la capitale malienne n'est que le fruit du laisser aller. Les propriétaires de ces animaux ne prennent aucune mesure pour les retenir à la maison. Ces éleveurs d'un autre type profitent des animaux qu'ils possèdent, puisque ceux-ci, abandonnés sans soins, se débrouillent pour s'abreuver et se nourrir. C'est donc tout naturellement qu'on rencontre aussi bien dans les services publics, dans les écoles, dans la rue et dans les marchés des porcs, des moutons, des chiens, des ânes déambulant seul ou en troupeau. Toutes choses qui exposent les usagers de la route à des accidents.