« Peut-on imaginer qu'on transporte là, au XXIème siècle, ce qui est une disposition qui a été inscrite dans la première Constitution française, c'est à dire celle de 1791, où le Roi en majesté venait (la Constitution précisait même "escorté du seul Prince héritier")... »
« Et on marquait aussi (ce qui est exactement le cas) : "lorsque le Roi est là, le corps législatif cesse d'être un corps délibérant". Il ne peut pas et il ne doit pas délibérer devant le Souverain. Ecoutez tout de même, au XXIème siècle ! Non ! »
« Il y a une logique institutionnelle. C’est au Premier ministre d’exposer le programme du gouvernement. Pas au président de la République. Pourquoi ? Le président de la République il peut nous dissoudre. Je rappelle que, à l’inverse, nous ne pouvons pas, nous, déposer une motion de censure contre lui. Alors il nous parle de haut en bas, et puis ensuite il s’en va, et il nous laisse débattre, sans vote à la fin ! Avec qui ? Avec je dirais son représentant, son avocat, son directeur général comme vous voudrez, l’estimable Premier ministre.
Ce déséquilibre institutionnel (...) n’est que l’expression d’un narcissisme inouï ! »