Depuis la sortie de "Quatrième étage", je n'avais plus achevé un gros roman pour adultes. J'ai écrit énormément et publié beaucoup mais surtout de la littérature pour ados, pour enfants, de la poésie, du théâtre, des nouvelles... et pas de gros roman.
C'est que ça prend du temps, un roman. Ça ne se bopucle pas en trois semaines, ça demande des mois et des années d'écriture, de retravail... A tel point qu'avant d'écrire celui-ci, j'ai bien failli en achever deux ou trois autres, que je n'ai pas trouvés assez abouti pour les soumettre aux lecteurs.
Neuf ans séparent la sortie de "L'homme qui valait 35 milliards" et celle de "Quatrième étage". Le roman précedent se déroulait à Bruxelles, celui-ci a choisi Liège pour décor ; il aborde de front des sujets aussi drôles que la toxicomanie, la crise financière et la corruption politique, alors que le précdent traitait d'amour, de pauvreté et de mensonge. Tout cela est très mal résumé. C'est bien normal, je ne suis pas encore complètement sorti du manuscrit, je n'ai pas encore le recul nécessaire. Je bégaie, je bafouille, je vais tenter d'améliorer tout ça pendant les vacances pour revenir avec un discours percutant. Car, il ne faut pas l'oublier, L'homme qui valait 35 milliards, c'est avant otut le roman de deux pauvres types qui ont décidé de kidnapper l'un des cinq hommes les plus riches de la planète.
Plus de détails suivront bientôt. Mais si vous êtes blogueur, libraire ou journaliste, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot, je pourrais vous envoyer le roman avant tout le monde... si vous êtes aussi gentils que curieux ;-)
PS : pour les lecteurs attentifs de ce blog (donc ceux qui lisent aussi ce qui est écrit dans les images), oui, le titre a changé en cours de route. De 45, l'homme est passé à 35 milliards. Que voulez-vous, c'est la crise pour tout le monde.