C’est officiel, et soutenu par les statistiques : les riches sont moins vicieux et plus radins que les pauvres. (-;
De 1984 à 2004 des scientifiques américains ont suivi les augmentations du prix des cigarettes et la consommation de tabac parmi les plus aisés et les plus démunis.
Les résultats sont intéressants: au même temps que le coût de la clope augmente, les riches fument de moins en moins, alors que les pauvres continuent à fumer autant.
Les chercheurs semblent honnêtes par rapport à leurs conclusions : “d’augmenter le prix des cigarettes ne semble plus être une mesure efficace, qui peut imposer un fardeau disproportionné sur les fumeurs pauvres”.
Malheureusement, jusqu’ici, nos législateurs européens occupés à boucher les trous des sécurités sociales, semblent ignorer les recherches américaines intéressantes et importer plutôt leurs mesures inefficaces: les prix montent en flèche, les gens se débrouillent pour fumer du tabac à rouler, et réduisent par ailleurs leur consommation par rapport à d’autres produits.