Puis c'est l'époque du "Petit Rapporteur", sorte de Canard Enchainé télévisuel où il su exploiter de jeunes talents redoutables comme Daniel Prévost, Stéphane Collaro et Pierre Desproges. Sans limites. Enfin si. L'insolence, l'impertinence qui régnaient sur ce plateau à la fin des années 70 fit long feu. Aujourd'hui culte, cette émission ne dépassa pas l'année, la première chaîne la jugeant trop osée. A la revoir faut reconnaitre que c'était drôlement gonflé et qu'aujourd'hui vous pouvez zapper des heures sur vos canaux satellites que vous ne trouverez plus une telle liberté d'esprit et de ton. Avec Bite-poil-couille de Bigard ou je suis le plus beau et drôle de Franck Dubosc, on est quand même loin du compte.
La lorgnette, ben oui, "par le petit bout, par le petit bout..." a repris plus précautioneusement le concept sur la 2 pendant quelques années. Puis ce fut les grandes messes familiales avec tout de même régulièrement le lancement de jeunes espoirs, les Laurent Baffie, Laurent Gerra ou Laurent Ruquier. C'est à mon sens ça la marque des grands dans leur domaine, leur capacité à s'entourer des meilleurs.
Amoureux de la bonne chère, il était dit on un redoutable cuisinier, il n'en délaissait pas pour autant la chair, fraîche si possible, puisqu'il a 8 descendants et quatre veuves potentielles éplorées.
"Folie toute l'intelligence sans la conscience profonde de la mort et de l'impertinence" disait le Dalaï Lama...
Quelle fut belle et pertinente la vôtre Monsieur Martin jusqu'à répondre à la question de Thierry Ardisson (un de vos piètres imitateurs) "Quelle est la dernière personne que vous avez voulu tuer ?" votre réponse : le maire de Neuilly...
Faut dire que parfois les photos de famille sonnent presque aussi faux qu'une mauvaise comédie...