De quelque côté que je me sois tourné, ce ne fut que reproches et colère. Que diantre les socialistes allaient-ils faire dans cette galère ? C'est simple, pour la grande majorité de mes interlocuteurs, il n'y avait que des coups à prendre. Que du négatif. La direction du PS manque-t-elle à ce point de discernement qu'elle n'est pas capable de faire le choix de la simplicité, de la clarté ? Ce n'est pas être un mauvais député que de refuser de servir de caution à Nicolas II. Ce n'est pas être un vilain élu que de ne pas accepter de se faire chapitrer ? Et la Burqa par ci qui n'est pas la bienvenue (1) sur le sol français (même quand ce sont des françaises qui la portent ?) et la réforme des collectivités locales par là qui doit diviser par deux le nombre d'élus départementaux et régionaux ! Et le grand emprunt qui va creuser encore plus les déficits ! Et pas question de revenir sur le bouclier fiscal ni sur le paquet fiscal qui ne profitent qu'aux riches. Et les prisons qui sont la honte de ce pays (Nicolas Sarkozy est au gouvernement depuis 2002 !) on doit même y affecter Mme Boutin , c'est dire…
Martine Aubry a raison d'affirmer que M. Sarkozy ne s'est pas hissé à la hauteur des enjeux. Elle me fait pourtant penser à la blague de Coluche : « comme disait mon père que tes jambes soient grandes ou petites, l'important c'est que tes pieds touchent par terre ». J'ai soutenu Martine Aubry, j'ai fait sa campagne interne, je ne regrette pas mon choix. Il faut maintenant qu'elle tape sur la table, cesse d'écouter Pierre, Paul ou Jacques, s'affirme. Très vite.