Poursuivant ma quête de douceurs dans le Sud-Ouest, je décidais de m’attaquer au gâteau basque, ce qui n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord choisir son camp camarade ! Confiture de cerises noires ou crème pâtissière? J’opte pour la crème pâtissière aromatisée à l’amande, cela va sans dire. Mais ensuite, il faut trouver « The One ». Et aux dires des connaisseurs, tous les paramètres entrent en ligne de compte : la taille (version individuelle ou non), la pâte, la crème,…
Les goûters familiaux furent peu variés pendant quelques jours car je décidais de lancer une étude comparative. Deux finalistes à l’arrivée : la maison Adam (encore elle) et la maison Pariès (aussi connue comme la maison du Kanouga). Dans cette dernière boutique, je profitais d’une file d’attente s’étirant jusqu’à la rue pour recueillir les confidences d’une cliente. Chez eux, c’est Pariès qui remporte tous les suffrages mais il arrive aussi que son mari prenne la voiture pour aller en chercher un excellent dans un village des environs…
And the winner is… Chez Adam, la crème est excellente, quand à la maison Kanouga, elle propose une divine osmose entre la pâte et les amandes, plutôt dans le registre de l’amandine. Bref, impossible de les départager, ex aequo chacun dans sa catégorie. Moi je vous le dis, c’était un boulot à temps plein.
Mon grain de sel
En plus des gâteaux, difficile de ne pas céder devant les vitrines de linge de maison avec ses 7 bandes symbolisant les provinces du pays basques. Décidément, trop de tentations dans ce pays. En passant, merci à Vincent pour son expertise en matière de gastronomie locale.
Mémo en V.O. : encore un morceau s’il te plait – Noch ein Stück bitte