Aucun signal émanant des balises acoustiques des enregistreurs de vol n’a été validé à ce jour. Des travaux sont régulièrement entrepris dans le cadre des recherches en cours pour lever tout doute sur des bruits perçus et tout fait établi sera rendu public.
Rappel :
Au cours du troisième point presse qu’il a tenu le 17 juin sur le déroulement de l’enquête sur l’accident du vol AF 447, le BEA a présenté les opérations en mer en cours. On y trouve notamment de nombreux débris de l’avion, dont la dérive, qui ont été récupérés à la surface de l’eau. Ces débris correspondent à une zone relativement restreinte avec une dérive orientée vers le nord.
Une zone préférentielle de recherches sous-marines a été établie sur la base du positionnement des pièces récupérées, plus de quatre cents débris ont été référencés, et de la trajectoire de l’avion reconstituée notamment à partir des données transmises par l’ACARS. L’exploration a commencé le mercredi 11 juin avec une montée en puissance du dispositif jusqu’au 16 juin 2009.
A l’occasion de ce point presse, les rares faits disponibles et validés à ce jour ont été repris et précisés :
- L’avion était en croisière au niveau de vol 350 (environ 10 500 mètres).
- Aucun message faisant état de problèmes n’a été reçu sur les fréquences de contrôle aérien.
- Il y avait à proximité de la route prévue de l’avion au-dessus de l’Atlantique d’importantes cellules convectives caractéristiques des régions équatoriales ;
- Le dernier message de position de l’avion a été émis par le système automatique (ACARS) à 2 h 10 UTC.
- Entre 2 h 10 et 2 h 14 UTC, 24 messages destinés à la maintenance ont été transmis par l’ACARS, dont 14 entre 2 h 10 et 2 h 11.
- L’exploitation de ces messages fait apparaître une incohérence dans les différentes vitesses mesurées. La plupart des messages paraissent résulter de cette incohérence ; ils correspondent à la perte de plusieurs systèmes d’assistance au vol.
- 49 corps ont pu être retrouvés entre le 6 et le 11 juin 2009.
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