Le genre du space opera, incarné pour le grand public par Star Wars, a un nouveau héraut : Alastair Reynolds, ancien astronome du Pays de Galles, qui a été salué comme l'homme qui a donné une crédibilité à ce genre. Et aujourd'hui, le romancier vit heureux : il vient de signer un contrat d'un million £ pour 10 ouvrages, le plus important jamais offert pour la science-fiction.
Écrivain à plein temps depuis cinq ans, Alastair a passé 16 années de sa vie à publier des récits dans des magazines de SF alors qu'il travaillait à l'agence spatiale européenne située aux Pays-Bas. Retourné vivre au pays de Galles l'an passé, il a continué depuis de façonner des univers dans auxquels sa formation scientifique n'est probablement pas étrangère.
Aujourd'hui, c'est l'homme qui manipule le mieux les planètes, les galaxies et les voyages intersidéraux, qui dissémine des nano-pestes mortelles dans des univers parallèles ou menace l'humanité avec l'invasion de machines pensantes. « Si le destin de l'ensemble de l'humanité n'est pas en jeu, alors on n'est pas réellement dans un space opera », explique-t-il.
Avec huit romans à son actif, dont le premier fut publié en 2000, la maison Gollancz a décidé de miser sur un poulain qui promet de plus en plus de conquérir la planète... En France, on l'a découvert avec le Cycle des inhibiteurs, une saga en cinq volumes dont le premier titre, L'espace de la révélation fut couronné par un prix Arthur C. Clarke en 2001.