Recette suggérée par Andrea de Andrea In The Kitchen
dans le cadre de ma cinquante-huitième participation aux TWD
Les habitants de l’île de Bougainville en Papouasie Nouvelle Guinée, ont trouvé leur propre solution à la flambée des prix de l’essence: la modeste noix de coco! Ils sont à développer des minis raffineries qui produisent une huile de noix de coco qui peut remplacer le diesel. Des agents de police aux prêtres, les locaux font fonctionner leur véhicule et leur génératrice, à l’huile de noix de coco. Une demande pour ce nouveau carburant serait déjà venue d’outremer, d’Iran et d’Europe. Pendant des années, les habitants de l’île ont été dépendants du si dispendieux carburant importé jusqu’à Bougainville. Les pénuries ont souvent fait stopper la production de plusieurs commerces; les prix faramineux n’ont pas aidé non plus. De plus en plus d’insulaires se tournent vers le carburant peu coûteux et bien plus avantageux que le diesel. Matthias Horn, un immigrant allemand opère une raffinerie d’huile de noix de coco et raconte: «On m’appelle souvent ‘l’Allemand fou’ parce qu’on croit que je torture ma voiture en la remplissant du jus de noix de coco avec lequel on fait d’habitude, la friture du souper!» N’est-ce pas une merveilleuse nouvelle que celle d’un carburant qui pousse dans les arbres, sent bon et n’endommage pas la planète? Mais l’huile de noix de coco n’est pas inconnue des habitants de l’île. Dans les années ’90 alors que sur l’île ont se battaient pour l’indépendance, que des milliers mourraient, les approvisionnements constamment à la baisse ont forcé, les habitants à trouver des solutions alternatives, et l’huile de noix de coco paru la plus appropriée. Maintenant que la paix est de retour sur l’île, des technologies modernes marquent l’essor de cette industrie vers de nouveaux sommets. Finalement, l’Homme a trouvé la solution... en 2008, 150 000 noix de coco converties en biofuel et transférer dans le réservoir à essence d’un 747-Virgin Atlantic quelque peu modifié pour l’occasion du premier vol. En utilisant 20% d’huile de noix de coco et 80% d’essence régulière, les premiers résultats de l’industrie aériennes furent très convaincants. Évidemment, il reste encore beaucoup de chemin à faire, seulement un des quatre réservoirs de l’avion contenait de l’huile de noix de coco, et même Richard Branson admet que la culture de gigantesques plantations de noix de coco réservées à l’aviation, est impensable mais, malgré la dure critique des sceptiques, il reste que l’exploit est remarquable. Branson croit que même si ce vol test n’a pas utilisé un carburant qu’il sera possible d’industrialiser dans le futur, il représente tout de même une pierre angulaire de la prochaine génération des biofuels qui feront alimenteront un jour, toute l’industrie aérienne.
Dacquoise
- 1 t. noix de coco râpée non sucrée grillée
- ½ t. amandes effilées grillées
- ½ t. sucre glace + 1½ t. sucre glace
- 2 c. à table fécule de maïs
- 8 gros blancs d’œufs
- 1 c. à thé crème de tartre
- 7oz chocolat blanc grossièrement haché
- 1½ t. crème 35%
- 1 gros ananas frais pelé coupé en tranches fines (cœur enlevé)
- Beurre
- Cassonade
Dans la jarre du blender, mettre la noix de coco, les amandes effilées, ½ tasse de sucre glace et la fécule de maïs, pulvériser jusqu’à finement réduit, réserver.
Dans une grande jatte, battre les blancs d’œufs et la crème de tartre jusqu’à ce que des pics souples se forment.
Ajouter le reste du sucre glace, une demie tasse à la fois, toujours en battant constamment et jusqu’à l’obtention de pics fermes.
À l’aide d’une maryse, délicatement plier le mélange de noix de coco dans les blancs d’œufs.
Transférer cet appareil dans une poche à douille et créer une quinzaine de fleurs d’environ 10cm de diamètre, une quinzaine de fleurs d’environ 5cm de diamètre et une quinzaine de petits cercles, sur deux plaques à cuisson préalablement tapissées de papier parchemin.
Cuire au four sur la grille du centre (en alternant les plaques à la mi-cuisson si elles n’entrent pas toutes les deux sur une seule grille), à 225° pendant 1H ou jusqu’à légèrement dorées.
Pour la ganache
Déposer le chocolat haché dans une jatte, réserver.
Dans une petite casserole, porter la crème à ébullition.
Aux premiers bouillons, retirer du feu et verser sur le chocolat blanc.
Attendre quelques minutes et battre doucement jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu.
Mettre au frigo au moins 3H ou jusqu’à complètement refroidi.
Battre au batteur électrique jusqu’à ce que la ganache soit consistante mais non fouettée.
Pour la garniture
Découper les tranches d’ananas de façon à ce qu’elles conviennent à la taille des petites dacquoises.
Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire dorer les tranches d’ananas en les saupoudrant de cassonade au goût.
Retirer du poêlon lorsque bien dorées, réserver.
Pour le montage
Déposer les plus grandes dacquoise sur des assiettes de service, les couvrir de ganache et chapeauter la ganache d’une rondelle d’ananas, répéter ces opérations pour la couche suivant en terminant par un petit capuchon de dacquoise.
Répéter ces opérations pour tous les millefeuilles, servir aussitôt ou garder au frigo (pas plus de 30 minutes, sinon la dacquoise ramollira).
*Donne une quinzaine de millefeuilles
Source : Baking, From My Home to Yours – Dorie Greenspan - déclinaison
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