L’ATS est-elle tombée dans le piège du site wahlgeld.com qui propose aux abstentionnistes de vendre leur vote contre espèces sonnantes et trébuchantes : 50 francs minimum garanti ?
Le rédacteur de la dépêche précise :
Ce genre de trafic est illégal et puni par la loi, rappelle la Chancellerie fédérale, responsable de la bonne marche du scrutin et pour qui cette offre ne serait qu’un simple gag publicitaire. Les «trafiquants» de suffrage n’ont pour l’heure pas encore été démasqués.
Pour sa part, le site de la Chancellerie fédérale affirme :
La Chancellerie fédérale, chargée de veiller au bon déroulement des élections du Conseil national et du Conseil des États, rend les citoyens et les citoyennes suisses attentifs au fait que l’offre Internet en question n’est qu’un simple gag publicitaire. Elle rappelle par ailleurs que la vente de son propre vote comme l’achat du vote d’autrui sont illégaux.
La dépêche précise encore que :
Les exploitants du site affirment eux aussi agir sur mandat d’«investisseurs» désirant rester anonymes.
Bon alors, qui croire, la Chancellerie qui affirme que cette simonie électorale n’est q’un gag ou l’ATS qui a fait un travail d’investigation très partiel et qui met la version du gag au conditionnel ? Gag ou escroquerie ? On en saura peut-être plus dans les prochains jours.
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