Ok, aujourd'hui, lundi, c'était pas ravioli mais Sarkozy, un truc plutôt indigeste qui se déroulait à Versailles ; ce truc va être repris dans tous les journaux, pas mal de blogs aussi, inutile donc d'en rajouter une couche, d'autant que j'en pronais le boycott pour l'opposition.
Plus intéressante, selon moi, cette interview donnée par Didier Migaud au Monde.
Interview dans laquelle il revient sur les déficits évoqués hier par Woerth et les orientations préconisées par Trichet, dans la droite ligne d'ailleurs des Woerth and co, toujours la même chose, réduction des dettes publiques, en appliquant toujours les mêms méthodes.
Mons de fonctionnaires, moins d'état, plus de privatisations, gel de salaires (même si on ne le dit pas) bref, la politique menée avec le succès que l'on sait depuis longtemps.
Pour rvenir malgré tout au congrès, Sarkozy se dit opposé à une politique de rigueur. Opposé , vraiment ? Disons plutôt que Talonnettes Man et ses boys sont déjà en campagne et qu'une politique de rigueur pourait les planter sérieusement.
Par contre, une réélection en 2012 permettrait de taper dans le tas, sans faire de détails, parachever les destructions amorcées depuis 16 ans.
Seize ans ? Ben vi, la casse sociale commence dès 1993 avec le binôme si célèbre à Karachi Balladur/Sarkozy. Les puristes pourront répliquer que Mitterrand avait pris le tournant de la rigueur en 1983 et que le gouvenement Chirac 86/88 était pas mal dans le genre mais le vrai changement politique, le changement de cycle, celui que nous subissons toujours débute avec la primo magistraturede Balladur.
Comme notre Don Nico prévoit de continuer sur sa lancée, la remise en question n'étant pas son fort, je crains que la prophétie de Migaud se réalise si ces gens là sont réélus.